Pete Astor est de ces chanteurs éternellement habitués de l'ombre. Il fut pourtant un des membres éminents de ce qu'on a appelé l'indie pop, ce mouvement né au milieu des années 80 dont l'acte fédérateur reste la parution de la compilation du NME simplement nommée C86 en référence à sa date de sortie. Appelé, car qui se soucie encore de cette musique aujourd'hui, hormis quelques éternels adolescents de l'époque ? Astor enchaîna les groupes, The Loft puis The Weather Prophets pour le même résultat : un succès plus que confidentiel. Ce nouveau disque est un rappel à notre bon souvenir et franchement à la réécoute de ses vieux titres, il ne souffre pas de la comparaison. Au contraire, il pourrait bien être son meilleur album, même si la deuxième partie est en deçà.
Le son est "pur", fait de guitares claires et lumineuses, de chant simple et apaisant. Un peu comme peuvent les meilleurs Yo La Tengo. Le disque a été enregistré dans le studio de James Hoare, le guitariste de Ultimate Painting, The Proper Ornaments ou Veronica Falls, évident gage de qualité. Jack Hayter, ancien membre des regrettés Hefner, fait aussi partie du groupe live d'Astor. Voici une pop qui vieillit aussi bien que le bon vin. Pas étonnant que cela soit le webzine Popnews qui m'ait donné l'envie d'y goûter.
Le son est "pur", fait de guitares claires et lumineuses, de chant simple et apaisant. Un peu comme peuvent les meilleurs Yo La Tengo. Le disque a été enregistré dans le studio de James Hoare, le guitariste de Ultimate Painting, The Proper Ornaments ou Veronica Falls, évident gage de qualité. Jack Hayter, ancien membre des regrettés Hefner, fait aussi partie du groupe live d'Astor. Voici une pop qui vieillit aussi bien que le bon vin. Pas étonnant que cela soit le webzine Popnews qui m'ait donné l'envie d'y goûter.
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