J'ai lu dans un article récent sur le dernier album de Yo La Tengo, que leur musique était devenue comme celle de Radiohead : une musique "de studio", c'est-à-dire une musique aux sonorités très soignées mais assez froide. Tout d'abord, je trouve que la comparaison est assez bien trouvée. Les deux groupes partagent assurément les mêmes affinités pour le travail apporté au son et cela, depuis de nombreuses années. Ensuite, dire qu'un album est un très bon album "de studio" me va plutôt bien en fait. Surtout si le groupe en question est aussi une formation à l'aise sur scène. Cela prouve que les gars sont intelligents et savent faire la part des choses. C'est le cas de ces deux groupes majeurs de la scène rock depuis de nombreuses décennies. "There's a riot going on" comme la plupart des oeuvres des américains de Yo La Tengo est un excellent disque. Il fait bien sûr référence au disque mythique de soul music de Sly and The Family Stone, sauf que bien sûr la musique n'a rien à voir.
Ici, on est dans la continuité de leur superbe "Fade" de 2013 - mon disque de cette année-là -, mais encore plus calme, avec quelques titres "ambient" à la guitare en milieu de parcours. Preuve que le trio de Hoboken sait se renouveler, même si bien sûr, on reconnaît leur style familier, en dignes héritiers du Velvet Underground. Les voix de Ira et Georgia sont toujours aussi douces, enveloppant les mélodies délicieusement vaporeuses. Alors, bien sûr, les détracteurs diront qu'on s'y ennuie encore plus que d'habitude. Pour apprécier cette musique, il faut être capable de laisser aller, d'évasion et aussi de prendre son temps. Chose que nous sommes de plus en plus incapables de faire. Une révolte, dites-vous ? Intérieure, sûrement.
Ici, on est dans la continuité de leur superbe "Fade" de 2013 - mon disque de cette année-là -, mais encore plus calme, avec quelques titres "ambient" à la guitare en milieu de parcours. Preuve que le trio de Hoboken sait se renouveler, même si bien sûr, on reconnaît leur style familier, en dignes héritiers du Velvet Underground. Les voix de Ira et Georgia sont toujours aussi douces, enveloppant les mélodies délicieusement vaporeuses. Alors, bien sûr, les détracteurs diront qu'on s'y ennuie encore plus que d'habitude. Pour apprécier cette musique, il faut être capable de laisser aller, d'évasion et aussi de prendre son temps. Chose que nous sommes de plus en plus incapables de faire. Une révolte, dites-vous ? Intérieure, sûrement.
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