Julien Barbagallo est un homme occupé. Quand il ne chante pas ou joue de la batterie pour son groupe Aquaserge ou n'officie pas derrière les fûts des Australiens de Tame Impala, il prend un peu de temps pour écrire et composer pour lui-même. "Danse dans les ailleurs" est déjà son troisième album. Il a été enregistré en pleine nature, dans l'ancien studio de Nino Ferrer, autre chanteur atypique et puisant ses influences un peu partout. La musique de Barbagallo est en effet assez unique, comme si les douces mélodies de JP Nataf ou de ses Innocents ("Les mains lentes") avait rencontré les claviers d'un Sébastien Tellier ("Je me tais") avec parfois des accents jazzy. Comme un condensé du meilleur de la pop en langue française en quelque sorte.
Il n'a malheureusement pas beaucoup de temps pour mettre en avant son travail personnel puisqu'après une courte tournée pour promouvoir ce nouveau disque, il ira de nouveau rejoindre Kevin Parker et sa bande pour quelques festivals d'été. C'est dommage car sous des abords modestes et sans prétention, sa pop radieuse est de celles qui mériteraient d'être mises davantage en lumière. Déjà un disque idéal pour l'été prochain.
Superbe disque en effet !!! La consécration après un très bon précédent album
RépondreSupprimerHey, mais c'est beau ça!!! Merci Vincent, je ne connaissais pas du tout.
RépondreSupprimerAu fait, aviez-vous chroniqué les sorties de Centredumonde? (la souterraine, je crois)
il a des titres sublimes. bien a vous.
Clétus