Jour 3 sans enfants. 3eme (et dernier) concert. Cette fois-ci, on vise plus grand avec maman : le Zénith de Paris. Les écossais de Franz Ferdinand, sans leur ancien guitariste Nick McCarthy mais avec deux nouveaux membres et avec surtout l'omniprésence de claviers. Idéal pour bouger encore plus. Désolé pour les anglais de The Vaccines qui étaient chargés de faire leur première partie, nous sommes arrivés trop tard. Pas trop grave si je me base sur ce que j'avais pu en entendre sur les internets. Est-ce que quelqu'un d'entre vous a pu voir le concert ? Est-ce que nous avons vraiment loupé quelque chose ? En tout cas, la bande d'Alex Kapranos a rapidement levé cette petite déception. Sans surprise, leur set est impressionnant de maîtrise, à les voir ainsi bouger, tout cela semble tellement simple. Les jeux de lumière sont aussi au diapason. Tous les principaux tubes y passent, parfaitement exécutés, "Take me out", "The dark of the matinée", pour finir sur un "This Fire" complètement électrique. On se dit en sortant avec maman, qu'on n'a finalement pas si souvent l'occasion de voir de tels "feel-good" concerts. Une musique qui ratisse aussi large. Pour une fois, il n'y a pas beaucoup de hipsters. Certains spectateurs sont complètement en transe ou rentrent dans des états seconds au son des guitares des écossais. Un gars près de nous, se met à danser frénétiquement, tel un boxeur prêt à en découdre. Un autre en costume ne parvient plus à rester assis, emporté presque malgré lui par la musique. Les gens sont pour la plupart vraiment heureux d'être là et le montrent. Ce concert, c'est leur (notre) défoulement de la semaine. Un lieu où ils peuvent se lâcher, parce qu'on est entre nous. Entre fans. Je pense qu'il y a peu d'artistes capables de ça. Une telle communion. Sans artifice.
Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite
Un autre en costume ne parvient plus à rester assis... qui s'assoit pendant un concert de rock???!!
RépondreSupprimerClétus
Oui, c'était au Zénith de Paris, donc il y avait pas mal de places assises. Vu notre retard - on a raté comme j'ai dit la première partie -, on a donc privilégié ces places...
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