Accéder au contenu principal

Wild Beasts - Two Dancers


C'est déjà la centième chronique de disques rien que pour l'année 2009 ! La première était le dernier album d'Animal Collective. Cette fois-ci, il est encore question d'animaux, qui ont décidément la côte en ce moment. Ils sont anglais et s'appellent Wild Beasts. "Two Dancers" est déjà leur deuxième album et j'avoue être passé complètement à côté du premier. Le style musical est assez indéfinissable, ce qui est plutôt un point positif. Les influences viennent quand même plutôt des années 80 et de groupes comme The Associates. La voix du chanteur des Wild Beasts peut partir dans les suraïgus, à la manière de Billy McKenzie, même si sur ce disque, tout du moins, elle est nettement plus sage. Et c'est paradoxalement le principal reproche que je ferais à la musique des Wild Beasts : trop sage, trop appliquée, trop maîtrisée. L'émotion ne passe pas, je ne suis pas rentré dedans comme qui dirait. Pourtant, j'admets volontiers que "All The King's Men" et "This Is Our Lot" sont deux très belles chansons, un peu dans le même registre que celles de "Veckatimest", avec en plus une putain de basse ... Mais voilà, la chair de poule, ça ne se commande pas, et là, elle est un peu aux abonnés absents. Mais leur meilleur disque est sans doute encore à venir, car il y a ici indubitablement du talent ... (Site officiel)

6/10

Chroniques :
La Quenelle Culturelle
Télérama
Froggy's Delight

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

James Yorkston, Nina Persson & The Second Hand Orchestra - The Great White Sea Eagle

  Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,

Top albums 2023

2023, fin de la partie. Bonjour 2024 et bonne et heureuse année à toutes et tous ! Je termine cette fois-ci un premier janvier, sur le fil, histoire de bien clôturer l'affaire, sans anticipation. Avant de vous dire qu'il s'annonce plein de bonnes choses musicalement parlant pour la nouvelle année, voici un récapitulatif de l'an dernier en 10 albums. 10 disques choisis le plus subjectivement possible, parce que ce sont ceux qui m'ont le plus emballé, le plus suivi pendant douze mois et qui je pense, me suivront le plus longtemps encore à l'avenir. 10- Young Fathers - Heavy, Heavy Ces jeunes pères de famille inventent une pop futuriste à partir de mixtures de TV On The Radio, Animal Collective ou autre Massive Attack. C'est brillant, novateur, stimulant, mais cela a parfois le défaut de ses qualités : notre cerveau est régulièrement en surchauffe à l'écoute de ces morceaux bien trop denses pour le commun des mortels, incapable de retenir autant de sons, d&