Ils sont français, viennent de Toulon, la ville paraît-il la plus ensoleillée de France et sont produits entre autres par Lee Ranaldo - et ça s'entend. Les influences sont évidemment anglo-saxonnes, comme les textes : Sonic Youth, donc, mais aussi parfois The Fall ou The Kills. Bref, cela a tout pour me plaire, à part peut-être la nationalité des membres. Car ne nous voilons pas la face, la France n'a jamais été un terreau très fertile pour ce genre de musique. Le problème que nous avons souvent, c'est ce sentiment d'infériorité latent, ce respect poli des "maîtres", ce qui débouche au mieux sur des copies agréables et appliquées, au pire sur des plagiats laborieux et inconsistants. Jamais ou presque sur des choses vraiment originales, ayant une personnalité propre. Avec Hifiklub, on n'échappe pas encore complètement au phénomène, sans doute en raison de la production très américaine, mais on a rarement été aussi proche de s'en détacher.
C'est varié, court, tranchant, mélodique, et surtout, souvent imprévisible, ce qui donne envie d'y revenir, forcément. Malheureusement, il manque encore cette étincelle, ce soupçon de folie qui ferait des Toulonnais, un groupe à part, un truc dont on serait complètement fier. La scène pourrait servir de catalyseur et leur apporter ce petit plus, cette simplicité, ce naturel qui leur fait encore défaut. Mais n'allons pas trop vite en besogne, Hifiklub est en apprentissage. Pour cela, ils ont d'ailleurs déjà fait appel aux meilleurs professeurs. Si on leur laisse le temps de mûrir et de trouver définitivement leur style, ils pourraient devenir l'un des groupes les plus passionnants de la scène rock internationale et pas seulement française.
C'est varié, court, tranchant, mélodique, et surtout, souvent imprévisible, ce qui donne envie d'y revenir, forcément. Malheureusement, il manque encore cette étincelle, ce soupçon de folie qui ferait des Toulonnais, un groupe à part, un truc dont on serait complètement fier. La scène pourrait servir de catalyseur et leur apporter ce petit plus, cette simplicité, ce naturel qui leur fait encore défaut. Mais n'allons pas trop vite en besogne, Hifiklub est en apprentissage. Pour cela, ils ont d'ailleurs déjà fait appel aux meilleurs professeurs. Si on leur laisse le temps de mûrir et de trouver définitivement leur style, ils pourraient devenir l'un des groupes les plus passionnants de la scène rock internationale et pas seulement française.
Clip de "Devil Knows" :
Clip de "Bastard Of The Year" :
Album en écoute intégrale sur Deezer
Ils se débrouillent bien ces petits toulonnais ! Où les as tu dégotté ? :)
RépondreSupprimerC'est un secret, je ne dévoilerai pas mes sources ;)
RépondreSupprimerJe les ai vu à la Flèche d'Or...j'étais soufflé. Du coup j'ai acheté l'album, je crois qu'il y a des morceaux que j'ai reconnu et préféré en live. Mais l'album est quand même super, c'est très étonnant leur façon d'affirmer le rock indé 90 avec de pareilles compos.
RépondreSupprimerSublime groupe !!!
RépondreSupprimerA voir absolument en live.
xxx