Bonjour à tous. Même si le titre de l'indispensable de cette semaine a plutôt une connotation virile (hum...), c'est Maman qui prend de nouveau le relai ce matin, pour vous parler du premier boys band de l'histoire de la musique. Non, n'ayez crainte, les "To be 3", ce n'est pas pour aujourd'hui !
Les gugusses en question, bien que peu recommandables et fortement amateuristes, ont, à leur manière, révolutionné l'histoire du rock et marqué leur époque...
Evidemment, s'ils sortaient "Never Mind the Bollocks" aujourd'hui, les Sex Pistols passeraient sûrement pour une bonne blague. Qui, de nos jours, oserait beugler des paroles telles que "I am an Antichrist, I am an anarchist" sans craindre d'être la risée générale ? Pourtant, en 75, avec leurs tee-shirts déchirés et leurs rangers, nos quatre Londoniens ont bel et bien fait trembler les sujets de Sa Majesté. Nés d'une première formation, "The Strand", remaniée par leur producteur Malcolm McLaren (décédé dernièrement), les Sex Pistols sont avant tout une histoire de mode (ou d'anti-mode ?). Petite explication... Malcolm MacLaren et Vivien Westwood tenaient à Londres au début des années 70 une boutique de vêtements essentiellement fréquentée par la scène punk rock anglaise émergente. McLaren aurait ainsi recruté les membres du groupe parmi cette clientèle iconoclaste, davantage sur leur look que sur leur finesse d'esprit et leurs aptitudes musicales. Pour autant, le résultat n'en est pas moins ébouriffant. Plus provoc' que les Ramones, plus sauvages que les Buzzcocks, moins intellos que les Clash, les Sex Pistols nous servent avec "Never Mind the Bollocks" un punk rock pur jus, instinctif et brutal. Pas question ici de faire dans le littéraire. Il s'agit avant tout de dézinguer l'establishment dans les grandes largeurs, mais sans trop se prendre au sérieux. D'ailleurs, à en croire le guitariste Steve Jones, le groupe ne se voulait pas politique : "Je ne vois pas comment on peut nous qualifier de groupe politique alors que je ne connais même pas le nom du premier ministre !" avait-il déclaré à l'époque.
Il n'empêche que leurs chansons font pâlir jusqu'au plus flegmatique des gentlemen anglais et que leur succès inquiète l'opinion publique. Pas un concert, pas une intervention télévisée des Sex Pistols qui ne se termine en émeute. La Grande-Bretagne en a pourtant vu d'autres en termes de rock et de rébellion... Mais ceux-là, avec leur look de Teddy Boys mal léchés et leur leitmotiv anarchiste, font peur. Heureusement pour les bien-pensants, les Pistols ne feront pas plus d'un album. En 78, Johnny Rotten quitte le groupe et Sid Vicious meurt d'un overdose. Une fin somme toute assez banale pour un groupe punk...
Les gugusses en question, bien que peu recommandables et fortement amateuristes, ont, à leur manière, révolutionné l'histoire du rock et marqué leur époque...
Evidemment, s'ils sortaient "Never Mind the Bollocks" aujourd'hui, les Sex Pistols passeraient sûrement pour une bonne blague. Qui, de nos jours, oserait beugler des paroles telles que "I am an Antichrist, I am an anarchist" sans craindre d'être la risée générale ? Pourtant, en 75, avec leurs tee-shirts déchirés et leurs rangers, nos quatre Londoniens ont bel et bien fait trembler les sujets de Sa Majesté. Nés d'une première formation, "The Strand", remaniée par leur producteur Malcolm McLaren (décédé dernièrement), les Sex Pistols sont avant tout une histoire de mode (ou d'anti-mode ?). Petite explication... Malcolm MacLaren et Vivien Westwood tenaient à Londres au début des années 70 une boutique de vêtements essentiellement fréquentée par la scène punk rock anglaise émergente. McLaren aurait ainsi recruté les membres du groupe parmi cette clientèle iconoclaste, davantage sur leur look que sur leur finesse d'esprit et leurs aptitudes musicales. Pour autant, le résultat n'en est pas moins ébouriffant. Plus provoc' que les Ramones, plus sauvages que les Buzzcocks, moins intellos que les Clash, les Sex Pistols nous servent avec "Never Mind the Bollocks" un punk rock pur jus, instinctif et brutal. Pas question ici de faire dans le littéraire. Il s'agit avant tout de dézinguer l'establishment dans les grandes largeurs, mais sans trop se prendre au sérieux. D'ailleurs, à en croire le guitariste Steve Jones, le groupe ne se voulait pas politique : "Je ne vois pas comment on peut nous qualifier de groupe politique alors que je ne connais même pas le nom du premier ministre !" avait-il déclaré à l'époque.
Il n'empêche que leurs chansons font pâlir jusqu'au plus flegmatique des gentlemen anglais et que leur succès inquiète l'opinion publique. Pas un concert, pas une intervention télévisée des Sex Pistols qui ne se termine en émeute. La Grande-Bretagne en a pourtant vu d'autres en termes de rock et de rébellion... Mais ceux-là, avec leur look de Teddy Boys mal léchés et leur leitmotiv anarchiste, font peur. Heureusement pour les bien-pensants, les Pistols ne feront pas plus d'un album. En 78, Johnny Rotten quitte le groupe et Sid Vicious meurt d'un overdose. Une fin somme toute assez banale pour un groupe punk...
Outre la fascination qu'ils ont exercée, on retiendra surtout des Sex Pistols qu'ils ont fait souffler un vent de nouveauté sur le rock à une période charnière de son histoire. "Never Mind the Bollocks" reste aujourd'hui l'album mythique d'un groupe que la BBC a justement qualifié de "definitive English punk rock band".
Clip de "Anarchy In The UK" :
Clip de "Anarchy In The UK" :
Clip de "God Save The Queen" :
Je vois que vos semblabes Lo-bobo-tomises ont fait l'impasse sur les Pistoleros couillus. Bon, pour se rendre un peu mieux compte de ce que a pu etre leur impact, il vaut mieux preferer leur premier enregistrement edite sous le manteau avant ce brulot avec la seule mention "Spunk" sur la pochette. Plus brut, plus abrasif, plus garage les memes chansons sont beaucoup plus pertinentes que sur l'enregistrement police qui les a rendu celebre. A la place de cet opus, le premier album des Damned aurait ete un choix plus judicieux. Un vrai son, une ecriture simple et directe qui n'a pas vielli d'un iota, un putain de groupe de punk/rock anglais bourre d'urgence, charge a l'amphe. Pas comme cet indispensable qui ne doit pas voir souvent l'interieur douillet de votre platine CD acquise grace a vos 20% chez Darty. Mais bon l'article etait charmant, meme s'il ne semble pas tres convaincant(cu). Gwen.
RépondreSupprimerEn émettant des suggestions, je vois que vous devenez constructif : il y a du progrès ! Avec un peu de chance, vous deviendrez aussi aimable, mais là, il y a du boulot...
RépondreSupprimer@Gwen,
RépondreSupprimerToi, t'as jamais vu maman pogoter sur "Anarchy in the UK" pour dire ça ;)