Poussés par un ancien collègue et ami, nous avions décidé maman et moi d'emmener notre petite Lulu voir son premier concert. Bon, il y avait bien eu le festival Villette Sonique en plein air (Deerhoof et Dan Deacon, quand même), mais elle était trop petite et nous n'étions pas très attentifs, donc, ça ne comptait pas vraiment. Ce fut alors Florent Marchet, celui que l'on commence à voir un peu partout - il reviendra encore à Paris fin juillet dans le cadre du FNAC Live Festival puis au festival des Inrocks début novembre -, qui passe maintenant en radio, et dont j'avais déjà pas mal parlé ici même pour son dernier album, le toujours très bon "Courchevel". On pourra lui reprocher d'être devenu plus consensuel et commercial. Mais cela reste de la bonne variété, tendance Souchon, dans ses moments les plus paisibles. Son concert, ce soir-là, fut à l'image de sa black session de l'année dernière : plaisant. (Au passage, l'arrêt des black sessions est annoncé à la rentrée prochaine. L'émission de Lenoir ne serait en effet pas reconduite dans la grille des programmes de France Inter : triste nouvelle venant marquer la fin d'une époque... )
Lulu, bien campée sur mes épaules, avait d'abord l'air contente d'être là, applaudissant en même temps que le public, poliment - "les habitants du 3ème, c'est d'la bonne pâte" dixit Marchet lui-même -, entre les morceaux. Puis, il y eut l'intervention de Marchet, au moment de "Mon Idole", pendant laquelle il soumet des fausses lettres de fans à l'assistance. C'est toujours aussi drôle, décalé, mais ce n'est pas ce qui intéresse une gamine de deux ans et demi et notre Lucie de s'impatienter : "C'est bientôt fini...". Après un passage plus difficile où elle gesticule sur mes épaules (aïe, aïe, mon dos), arrivent enfin les titres les plus dansants de son répertoire et notamment l'excellente "Famille Kinder". Je me surprends même à chanter et ma fille de rigoler aux éclats : oui, je sais ma chérie, papa chante faux. Puis c'est déjà la fin du concert, Lucie en aurait bien pris repris, nous aussi.
Lulu, bien campée sur mes épaules, avait d'abord l'air contente d'être là, applaudissant en même temps que le public, poliment - "les habitants du 3ème, c'est d'la bonne pâte" dixit Marchet lui-même -, entre les morceaux. Puis, il y eut l'intervention de Marchet, au moment de "Mon Idole", pendant laquelle il soumet des fausses lettres de fans à l'assistance. C'est toujours aussi drôle, décalé, mais ce n'est pas ce qui intéresse une gamine de deux ans et demi et notre Lucie de s'impatienter : "C'est bientôt fini...". Après un passage plus difficile où elle gesticule sur mes épaules (aïe, aïe, mon dos), arrivent enfin les titres les plus dansants de son répertoire et notamment l'excellente "Famille Kinder". Je me surprends même à chanter et ma fille de rigoler aux éclats : oui, je sais ma chérie, papa chante faux. Puis c'est déjà la fin du concert, Lucie en aurait bien pris repris, nous aussi.
"La Famille Kinder" au palais des congrès de Loudéac en 2010 :
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