Accéder au contenu principal

Modest Mouse - Float On (2004)

Il est des groupes comme ça dont on ne cherche pas vraiment à en savoir plus. De peur de briser la magie, peut-être. J'ai beau eu écouter un jour le disque, au titre pourtant prometteur, "Good News For People Who Love Bad News", dont est extrait cette chanson, rien n'y a fait. "Float On" est un morceau d'anthologie, enchanteur, qui se suffit à lui-même. Comme son nom l'indique, c'est typiquement le genre de trucs qui file la pêche, vous donne l'impression de léviter, vous fait sortir pendant un peu plus de trois minutes du réel - "En apesanteur" de Calogero parle pourtant du même sujet, mais je ne sais pas pourquoi la sensation n'est pas la même :) Un petit mot quand même sur ce groupe américain devenu culte outre-Atlantique, grâce notamment à Pitchfork, grand manitou du rock indépendant actuel, mais qui n'a pas réussi à trouver son public chez nous. Leurs albums "The Lonesome Crowded West" et "The Moon & Antartica" sont considérés là-bas comme des classiques. Johnny Marr, qui s'y connait en la matière (si, si), a même insisté pour participer au dernier disque en date du groupe. Après Field Mice, je me rends compte que je reste en tout cas dans la thématique "rongeur", peut-être l'effet Mickey - ben, oui, on était à Euro Disney avec Lulu vendredi dernier. Des artistes aux noms "modestes" pour des chansons qui restent. Comme quoi, petite souris mais effet boeuf...

I backed my car into a cop car, the other day.
Well he just drove off, sometimes life's ok.
I ran my mouth off a bit too much, oh what did I say.
Well you just laughed it off, it was all ok.

And we'll all float on, ok.
And we'll all float on, ok.
And we'll all float on, ok.
And we'll all float on any way, well.

A fake Jamaican took every last dime with a scam.
It was worth it just to learn some sleight-of-hand.
Bad news comes don't you worry even when it lands.
Good news will work its way to all them plans.
We both got fired on exactly the same day.
Well we'll float on good news is on the way.

And we'll all float on, ok.
And we'll all float on, ok.
And we'll all float on, ok.
And we'll all float on, alright.
Already we'll all float on.
No, don't you worry, we'll all float on.
Alright, already, we'll all float on.
Alright, don't worry, we'll all float on.

Alright already we'll all float on.
Alright already we'll all float on.
Alright don't worry even if things end up a bit too heavy.
We'll all float on...alright. Already we'll all float on.
Alright already we'll all float on, ok.
Don't worry we'll all float on.
Even if things get heavy, we'll all float on.

Alright already we'll all float on.
(Alright)
Don't you worry we'll all float on.
(Alright)
All float on....

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,