Je me souviens, dans une autre vie, d'une black session "carte blanche" à Louise Attaque à laquelle j'avais eu la chance d'assister. C'était au moment de la sortie du deuxième album de la formation de Gäetan Roussel. Si le monsieur a aujourd'hui le bras long, il avait déjà à l'époque un solide carnet d'adresses dans lequel on retrouvait notamment un dénommé David Eugene Edwards. Ce dernier officiait alors au sein des 16 Horsepower et même si ceux-ci n'avaient joué que quelques titres à l'occasion de cette black session, il était bien difficile pour qui était présent ce soir-là d'oublier leur prestation. Le groupe jouait du blues, du sauvage, du qui crache, qui éructe, qui lâche des bourrins au galop. Près de quinze ans plus tard et un nouveau groupe, Wovenhand, qui en est quand même à son septième disque, je retombe de manière inopinée sur le bonhomme. Et c'est la même sensation qui prédomine à l'écoute de sa musique. Comme si rien n'avait fondamentalement changé. Ceux qui l'ont suivi entre temps me diront sans doute le contraire. Et puis aussi, que ce nouveau "The Laughing Stalk" (en hommage au pourtant diamétralement opposé "Laughing Stock" de Talk Talk ?) n'est pas son meilleur. Et tout, et tout.
Pas grave, des titres comme "In The Temple" ou "Glistening Black" font suffisamment frissonner l'échine pour rendre inutiles toutes comparaisons hasardeuses. Peut-être avais-je besoin de tout ce temps pour apprécier cette musique-là à sa juste valeur ? Peut-être est-ce dû à l'écoute récente et répétée du dernier Swans dont le style sombre et brutal est assez comparable ? A moins que ça ne soit tout simplement le fait de vieillir qui rende un peu masochiste et donne envie de recevoir de temps en temps quelques uppercuts bien placés... En plein coeur ? L'avenir le dira.
Pas grave, des titres comme "In The Temple" ou "Glistening Black" font suffisamment frissonner l'échine pour rendre inutiles toutes comparaisons hasardeuses. Peut-être avais-je besoin de tout ce temps pour apprécier cette musique-là à sa juste valeur ? Peut-être est-ce dû à l'écoute récente et répétée du dernier Swans dont le style sombre et brutal est assez comparable ? A moins que ça ne soit tout simplement le fait de vieillir qui rende un peu masochiste et donne envie de recevoir de temps en temps quelques uppercuts bien placés... En plein coeur ? L'avenir le dira.
Album en écoute intégrale sur Grooveshark.
Je fais partie de "ceux qui l'ont suivi" (et toujours admiré !) depuis les débuts de 16HP et partage aussi le sentiment que "rien n'[a] fondamentalement changé". N'ayant pas encore écouté ce nouvel album intégralement, je resterai prudent mais doute qu'il puisse être son "meilleur" en solo (celui-ci étant sans conteste, le 1er "Woven Hand", album de l'année 2002 chez Next.music)
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