Accéder au contenu principal

The Bewitched Hands - Vampiric Way

Revoilà mes Rémois préférés, j'ai nommé les mains ensorcelées avec leur pop brinquebalante et leurs mélodies fluos qui jouent au flipper. Si le Stade de Reims est enfin remonté en Ligue 1, le groupe, lui, ne joue pas encore les premiers rôles mais fait plutôt désormais figure de solide équipe de L2. Avec "Vampiric Way", ils confirment donc qu'ils en ont sous la pédale. L'inspiration est toujours là, même si il n'y a rien de bien nouveau. Certains les voyaient déjà grands, s'imaginant avoir trouvé un groupe pop-rock français faisant une musique dont on serait fier de faire écouter à nos voisins britons. The Bewitched Hands font simplement partie de toute cette clique de jeunes gens élevés au milieu des harmonies des Beatles et des Beach Boys, qui placent la mélodie au dessus de tout. A cette base, ils ajoutent un côté ludique qu'on jurerait emprunté à l'univers des jeux vidéos. On pourrait les rapprocher en cela de I'm From Barcelona, Architecture in Helsinki, Los Campesinos, etc.
Car, on entend, dans la musique de toutes ces formations, la même fraîcheur, la même spontanéité, la même absence de calcul. Et tant pis si les paroles sont très "premier degré", du moment que les chansons restent dans la tête et qu'elles donnent l'envie de taper du pied et de frapper dans les mains. La France n'a jamais été championne du monde de pop, mais elle dispose avec des groupes comme The Bewitched Hands de valeureux outsiders.

Clip de "Thank You, Goodbye, It's Over" :

Album en écoute intégrale sur Deezer.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,