Accéder au contenu principal

Woods - Bend Beyond

Ceux-là, j'avais déjà eu envie d'en parler au moment de la sortie de leurs précédents disques. "Sun & Shade" notamment. Pour "Pushing Onlys" surtout, son formidable titre d'ouverture. Mais j'ai été rattrapé malgré moi par d'autres albums plus racoleurs, négligeant la modestie des américains de Woods. Comme c'est une formation très productive,  avec un rythme d'un disque tous les ans, j'arrive quand même aujourd'hui à glisser quelques mots sur eux. Et le nouveau est dans la lignée de ce qu'ils font depuis leurs débuts, c'est-à-dire un folk mélodique qui lorgne vers le flower power de la fin des années 60, celui des Byrds par exemple. Woods est typiquement le genre de petits groupes qui n'inventent rien, se contentent d'une musique archi-rabâchée depuis des décennies, mais qui le fait de mieux en mieux. Pas décidés qu'ils sont à stopper la jolie inspiration dont ils font régulièrement preuve.
Les musiciens de Woods ont progressé, délaissé le côté lo-fi. Ils se retrouvent du coup, sur ce "Bend Beyond" avec une poignée d'hymnes pop-folk de très haute tenue, comme le single "Cali In A Cup". Des mélodies toutes simples en apparence mais qui imprègnent l'inconscient. Des outsiders qui pourraient bientôt créer la surprise et sortir enfin du bois...

Clip de "Cali In A Cup" :

Album en écoute intégrale sur Spin.

Commentaires

  1. What's up to every body, it's my first pay a visit of this
    webpage; this ωeb site consists of remarkаble and aсtually fine material dеsigned fог vіsitors.
    Feel free to visit my web-site ... www.bffe.com.au

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,