Quand Jean-Louis Murat veut bien s'ouvrir aux autres, il produit de petits miracles. Son disque "A Bird On A Poire" réalisé à plusieurs avec Jennifer Charles et Fred Jimenez était un bijou de fantaisie pop aux accents délicieusement sixties. Son dernier album en date avec ses voisins de The Delano Orchestra est un de ses meilleurs. On y entend les somptueux arrangements d'un certain Alexandre Delano. Jusque là, le monsieur chantait uniquement en anglais avec son groupe. Murat l'a poussé à s'exprimer enfin dans la langue de Molière et c'est ce qui pouvait lui (nous) arriver de mieux. Ce premier disque solo est une belle réussite. Même si le chanteur n'a pas une voix renversante, il l'utilise à merveille, y invitant régulièrement une camarade de jeu, en l'occurrence sa compagne, Emilie, histoire d'inciter une plus grande harmonie. Le son est d'abord chaud, chaleureux ("Pénélope"), puis se fait par moments plus rugueux ("Madeleine"), prouvant que Delano en a sous la pédale, ce qu'on ne doutait pas, vu ses antécédents.
Mais alors, ces textes en français ? Ils parlent d'amour, de nature beaucoup, d'eau surtout, sont simples sans être simplistes. Mais, plus que les paroles, c'est la musique qui étonne, assez éloignée du rock plutôt rythmé de son groupe. Les morceaux sont de sensibles miniatures pop. Voilà encore un chanteur français à suivre, dans la lignée de beaucoup d'autres mais qui réussit à avoir sa petite touche personnelle. Murat ne s'était pas trompé. Il y avait une vraie source (d'où le titre "Eau" ?), là-bas, quelque part, en Auvergne... Elle n'a pas l'air de vouloir se tarir. Tant mieux.
Mais alors, ces textes en français ? Ils parlent d'amour, de nature beaucoup, d'eau surtout, sont simples sans être simplistes. Mais, plus que les paroles, c'est la musique qui étonne, assez éloignée du rock plutôt rythmé de son groupe. Les morceaux sont de sensibles miniatures pop. Voilà encore un chanteur français à suivre, dans la lignée de beaucoup d'autres mais qui réussit à avoir sa petite touche personnelle. Murat ne s'était pas trompé. Il y avait une vraie source (d'où le titre "Eau" ?), là-bas, quelque part, en Auvergne... Elle n'a pas l'air de vouloir se tarir. Tant mieux.
Clip de "Orage" :
Clip de "Pénélope" :
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