Histoire de montrer qu'il y a aussi autre chose que Dominique A dans le paysage de la chanson d'ici - même si je risque de reparler encore du monsieur d'ici très peu de temps -, voici une nouvelle chronique d'un disque hexagonal. Enfin, à moitié, puisque la chanteuse dont il est question s'appelle Emily Loizeau et est moitié française, moitié anglaise. Ce qui explique donc pourquoi on retrouve sur "Pays Sauvage" des titres dans les deux langues. C'est le deuxième album de la demoiselle et comme dans le premier, on retrouve plusieurs invités tout au long du disque : Thomas Fersen, pour "The Princess And The Toad" bien dans l'esprit de l'univers animalier du chanteur, Moriarty, Herman Dune, Jeanne Cherhal, Danyel Waro ou encore Olivia Ruiz. Bref, l'inspiration fuse un peu dans tous les sens. Et comme tout bon disque hétérogène ou presque, il contient son lot de chansons bonnes et de chansons moins bonnes. Difficile donc d'adhérer entièrement à "Pays Sauvage". Difficile aussi de résister à quelques jolies petites mélodies comme le single "Sister" ou l'enfantin "La Femme à barbe". L'univers d'Emily Loizeau pourrait se situer quelque part entre Daphné et Olivia Ruiz. Entre les beaux arrangements de l'une et la fantaisie de l'autre. Un bémol toutefois : elle n'a sans doute ni la poésie de l'une, ni l'énergie de l'autre. Reste un honnête disque dans lequel il est agréable de piquorer. (MySpace)
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Télérama
Les Inrocks
7/10
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Elle aussi on adore. Piquante et attachante.
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