"It's Blitz!" est le troisième album des Yeah Yeah Yeahs et ce qu'on peut dire c'est que ce groupe n'a décidément pas froid aux yeux et a su se renouveler depuis la déferlante de leur premier disque "Fever To Tell". Les Yeah Yeah Yeahs, je vais les voir en concert à la fin du mois et donc forcément, j'ai écouté attentivement ce disque pour bien m'en imprégner avant. Et ma foi, je suis assez mitigé. Bien sûr, il y a, comme je l'ai déjà dit, un désir de renouvellement qui est tout à leur honneur : leur musique se fait ici plus électro. Bien sûr, il y a aussi un réel savoir-faire : la production est très carrée, de plus en plus même, comme la musique du groupe. Et j'en viens justement à regretter le temps de "Fever To Tell", de cette musique incontrôlable, de cette Karen O, véritable furie, capable de tout, qui semble s'être assagie depuis. Et c'est bien dommage, car c'est ce qui faisait sans doute le piment et le charme de ce groupe, avec aussi cette guitare façon tronçonneuse, qui finissait d'achever. Les Yeah Yeah Yeahs se démocratisent, lissent leur musique et veulent sans doute gagner un plus vaste public que celui provenant du rock indé seul. L'avenir nous dira s'ils ont eu raison, du moins d'un simple point de vue financier. D'un point de vue artistique, cela reste déjà à prouver. Mais je reste tout de même confiant pour le concert, car malgré tout, les mélodies sont là, elles ne demandent qu'à être transcendées, ce qui, connaissant le personnage de Karen O, devrait être du domaine du possible. Rendez-vous donc dans un mois pour des nouvelles neuves des YYY. (Site officiel)
9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...
Oui, je sais, je ne suis pas très productif ces derniers temps... Une nouvelle fois, plus le temps, plus l’envie. J’avoue même écouter moins de musique. Heureusement, il y a quelques nouveautés qui me donnent toujours envie d’y revenir. Les productions de Thom Yorke quelqu’elles soient - Radiohead évidemment dont on annonce une sortie d'ici fin de l'année, en solo ou avec The Smile - en font partie. Le voici en duo avec Mark Pritchard, musicien australien de cinquante ans dont j’admets ne rien connaître. Ce n’est pas le genre de musique que j’écoute habituellement, encore que, pas si éloignée de celle de Kraftwerk. Les deux avaient déjà travaillé ensemble, notamment, sur " Beautiful People " extrait de l’album " Under the sun " de l’australien paru en 2016. Cette nouvelle collaboration permet au chanteur de Radiohead de signer son premier diqque sur un label qu’il vénère depuis longtemps, Warp (Aphex Twin, Boards of Canada, Autechre, etc). Et je dois dire q...
" It’s the end of the world as we know it and i feel fine " nous chantait déjà REM en 1987. Les années passent et ce sentiment s'élargit. Devant une actualité toujours déprimante, nous sommes de plus en plus nombreux à préférer l'indifférence, pour nous protéger, rester "en vie". C’est sur ce constat défaitiste et aussi sur une même accointance pour les guitares tranchantes que Peter Buck et Luke Haines ont décidé d’écrire des disques à 4 mains. Pour ceux qui ne savent pas qui sont ces deux individus, le premier n’est rien d’autre que l’ancien guitariste de REM, le second est l’ancien chanteur de The Auteurs. Tous deux sont responsables d’une palanquée de mes classiques personnels. " Going down to the river... to blow my mind " est déjà leur troisième album commun. J’avais quelque peu fait l’impasse sur les deux premiers, à tort. En tout cas, ce nouveau présente une liste de titres impeccables dans la droite lignée des premiers disques de The Auteu...
Commentaires
Enregistrer un commentaire