Attention, belle voix, belle gueule, revival 80s, bref tout pour plaire : voici Jeremy Jay ! A l'écoute de "Slow Dance", on se dit qu'on a déjà entendu ça des milliers de fois et pourtant, c'est bizarre mais je n'arrive pas à mettre véritablement un nom en particulier derrière toutes ses influences. Et puis, ce qu'il y a de bien ici, c'est que malgré tout, le gars n'en rajoute pas, c'est sobre, posé, sans être de la variétoche pour autant : bref, un savant dosage. Le titre "Slow Dance" est d'ailleurs plutôt bien choisi, car beaucoup avec de telles mélodies l'auraient joué plus nerveuse, mais lui, non. A chaque riff de guitare, on croit que ça va s'emballer, c'est sûr et bien, non. Alors, au bout du compte, c'est peut-être justement un peu trop sage, un peu trop propret, comme le look dandy du garçon, mais il y a un je ne sais quoi qui me fait dire que c'est malgré tout un peu trop personnel pour passer facilement en radio. Trop de références indie sans doute. Après, je me trompe peut-être. En tout cas, ce n'est pas si mal tout ça. Et voilà, encore deux casques pour l'ami Jay : décidément, je ne mets plus qu'une seule note en ce moment ... (MySpace)
Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite
" Cheat codes " est un terme bien connu des amateurs de jeux vidéos dont je ne fais plus partie depuis de nombreuses années. Est-ce bien ou mal ? Je ne sais pas. C'est comme ça, ça ne veut pas forcément dire que c'est immuable. Les cheat codes, c'était quand on était bloqué dans le jeu, qu'on ne savait plus comment avancer, soit parce que ça devenait trop compliqué, soit parce que ça nous paraissait d'un coup buggé. Bien sûr, le plaisir n'était plus le même, on avait triché pour pouvoir continuer. Le rap n'a par contre jamais été ma came, vous devez le savoir, vous qui venez ici. Si vous aimez le rap, vous devez sans doute aller voir ailleurs. Car les fans de rock indépendant et de rap sont rarement les mêmes. Encore que l'époque est au brassage des genres, de plus en plus. Cet album de Danger Mouse, producteur de légende, ayant travaillé pour des groupes aussi variés que Gorillaz, Sparklehorse, Beck, The Black Keys, U2, Red Hot Chili Peppers,
Encore un concert avant de poursuivre notre rattrapage intensif des disques de 2022, ceux de Louise Attaque et Dominique A, réunis le temps d'une soirée grâce à France Inter. Décidément, encore des anciennes gloires des années 90, françaises cette fois-ci. Pour les premiers, c'est un grand retour accompagné d'un nouveau disque. Le second publie régulièrement des albums depuis ses débuts en 1992, trente ans déjà que " La Fossette " est paru. Si leurs premiers disques respectifs avaient marqué chacun à leur manière les esprits, cela fait bien longtemps que ni les uns, ni l'autre ne révolutionnent les genres. Entendre leur musique à la suite le temps d'une même soirée est assez révélateur des différentes approches. Celle des Parisiens de Louise Attaque - Gaëtan Roussel a le même accent parigot traînant que feu Daniel Darc - est festive, directe, presque naïve, aux influences plus marquées qu'à leur début, plus New Order que Violent Femmes désormais. Celle
Commentaires
Enregistrer un commentaire