Accéder au contenu principal

Au Revoir Simone - Still Night, Still Light


Perdu dans la liste gargantuesque des albums que j'avais envie d'écouter, il y avait ce nouveau disque de Au Revoir Simone, un trio de jolies jeunes filles (un girls band ?) venues de New-York (une fois de plus). Elles font de la pop douce matinée d'électro. Douce, c'est le moins qu'on puisse dire d'ailleurs, leur musique n'est pas désagréable dans le fond et s'écoute gentiment, mais cela ressemble quand même fort à de la musique d'ambiance, de la musique d'ascenseur ou mieux d'aéroport. Pas de la musique qu'on écoute religieusement chez soi. Car si on n'écoute que ça, sans rien faire d'autre, on s'aperçoit que ce n'est quand même pas bien folichon. Bref, encore un groupe de filles (je vais finir par croire que je suis misogyne) nous provenant de New-York qui ne révolutionnera pas l'histoire de la musique et qui restera sans doute pour moi ni plus ni moins qu'un épiphénomène de mode (et oui, on veut nous persuader que l'avenir de la musique est féminin). Quand je pense à la quantité de disques qui sont là en attente d'être écoutés, je me dis que j'ai sans doute perdu mon temps. Mais c'est aussi un peu ça, tenir un blog de musique, non ? (Site officiel)

4/10

Chroniques :
Pop Revue Express
Magic
Esprits critiques

Commentaires

  1. Honnêtement, je te conseille quand même le premier album, tout aussi charmant et évanescent, mais qui a des montées d'intensité supérieure.

    RépondreSupprimer
  2. Je suis d'accord avec toi, leur premier disque était quand même supérieur. Bien que pas non plus renversant pour autant ...

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak> (+ Litronix) - L'Elysée Montmartre - Paris, le 13 novembre 2024

  9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...

Mark Pritchard & Thom Yorke - Tall Tales

Oui, je sais, je ne suis pas très productif ces derniers temps... Une nouvelle fois, plus le temps, plus l’envie. J’avoue même écouter moins de musique. Heureusement, il y a quelques nouveautés qui me donnent toujours envie d’y revenir. Les productions de Thom Yorke quelqu’elles soient - Radiohead évidemment dont on annonce une sortie d'ici fin de l'année, en solo ou avec The Smile - en font partie. Le voici en duo avec Mark Pritchard, musicien australien de cinquante ans dont j’admets ne rien connaître. Ce n’est pas le genre de musique que j’écoute habituellement, encore que, pas si éloignée de celle de Kraftwerk. Les deux avaient déjà travaillé ensemble, notamment, sur " Beautiful People " extrait de l’album " Under the sun " de l’australien paru en 2016. Cette nouvelle collaboration permet au chanteur de Radiohead de signer son premier diqque sur un label qu’il vénère depuis longtemps, Warp (Aphex Twin, Boards of Canada, Autechre, etc).  Et je dois dire q...