Accéder au contenu principal

Au Revoir Simone - Still Night, Still Light


Perdu dans la liste gargantuesque des albums que j'avais envie d'écouter, il y avait ce nouveau disque de Au Revoir Simone, un trio de jolies jeunes filles (un girls band ?) venues de New-York (une fois de plus). Elles font de la pop douce matinée d'électro. Douce, c'est le moins qu'on puisse dire d'ailleurs, leur musique n'est pas désagréable dans le fond et s'écoute gentiment, mais cela ressemble quand même fort à de la musique d'ambiance, de la musique d'ascenseur ou mieux d'aéroport. Pas de la musique qu'on écoute religieusement chez soi. Car si on n'écoute que ça, sans rien faire d'autre, on s'aperçoit que ce n'est quand même pas bien folichon. Bref, encore un groupe de filles (je vais finir par croire que je suis misogyne) nous provenant de New-York qui ne révolutionnera pas l'histoire de la musique et qui restera sans doute pour moi ni plus ni moins qu'un épiphénomène de mode (et oui, on veut nous persuader que l'avenir de la musique est féminin). Quand je pense à la quantité de disques qui sont là en attente d'être écoutés, je me dis que j'ai sans doute perdu mon temps. Mais c'est aussi un peu ça, tenir un blog de musique, non ? (Site officiel)

4/10

Chroniques :
Pop Revue Express
Magic
Esprits critiques

Commentaires

  1. Honnêtement, je te conseille quand même le premier album, tout aussi charmant et évanescent, mais qui a des montées d'intensité supérieure.

    RépondreSupprimer
  2. Je suis d'accord avec toi, leur premier disque était quand même supérieur. Bien que pas non plus renversant pour autant ...

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,

Top albums 2023

2023, fin de la partie. Bonjour 2024 et bonne et heureuse année à toutes et tous ! Je termine cette fois-ci un premier janvier, sur le fil, histoire de bien clôturer l'affaire, sans anticipation. Avant de vous dire qu'il s'annonce plein de bonnes choses musicalement parlant pour la nouvelle année, voici un récapitulatif de l'an dernier en 10 albums. 10 disques choisis le plus subjectivement possible, parce que ce sont ceux qui m'ont le plus emballé, le plus suivi pendant douze mois et qui je pense, me suivront le plus longtemps encore à l'avenir. 10- Young Fathers - Heavy, Heavy Ces jeunes pères de famille inventent une pop futuriste à partir de mixtures de TV On The Radio, Animal Collective ou autre Massive Attack. C'est brillant, novateur, stimulant, mais cela a parfois le défaut de ses qualités : notre cerveau est régulièrement en surchauffe à l'écoute de ces morceaux bien trop denses pour le commun des mortels, incapable de retenir autant de sons, d&