Accéder au contenu principal

Youth Lagoon - Wondrous Bughouse

Avec ce nouveau disque, le jeune Trevor Powers rentre définitivement dans la cour des grands, sa dream pop s'éloigne désormais de celle des aînés Beach House pour trouver un style plus personnel. Comme la pochette, elle s'orne de davantage de fantaisie. Les deux titres annonciateurs de l'album, balancés il y a quelques semaines sur le web, étaient pour le moins prometteurs. Du coup, après la révélation il y a deux ans de "The Year Of Hibernation", c'est toute la blogosphère indé qui s'est emballée. Le second album de Youth Lagoon serait parmi ceux qui vont compter en 2013. Pourtant, si la première écoute s'avère particulièrement impressionnante, laissant augurer qu'il y en aura beaucoup d'autres, à force, cette multitude de petits sons électroniques qui viennent systématiquement agrémenter les morceaux, finissent par lasser. Certains y verront le syndrome "Animal Collective", cette regrettable volonté d'en rajouter à tout prix, jusqu'à l'écoeurement. On n'en est heureusement pas encore là, les chansons de "Wondrous Bughouse" gardent dans l'ensemble toute leur légèreté et leur fluidité.
Mais je me surprends rapidement à zapper certains titres pour ne plus écouter que les mêmes, inlassablement, "Mute", "Attic Doctor" ou "Dropla". Pas forcément l'idéal pour durer. Mais je cherche la petite bête, ce nouveau Youth Lagoon reste de haute volée.


Album en écoute intégrale sur Grooveshark.

Commentaires

  1. Bon tu le sais déjà, mais j'adore la musique de ce type ! Où je suis d'accord avec toi, c'est qu'il y a risque de (sur)charge sonore et quelques titres qui ont tendance à phagocyter les autres. Mais quels morceaux ! Mon quatuor à moi : Dropla/Raspberry Cane/Mute/Pelican Man... J'adore ce que fait ce type :)

    RépondreSupprimer
  2. J'en ai utilisé un morceau, pour une de mes compiles. Je connaissais pas avant. J'aime bien.
    Soit dit en passant, j'ai ouvert un blog, histoire de réunir mes compiles (si tu te souviens du Grand Jeu) :
    Silencieux Comme Un Souffle Au Milieu Du Flocon
    A+

    RépondreSupprimer
  3. Salut,

    Encore une belle découverte grâce à toi.
    Décidément je fais ici un marché de qualité :)

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Grandaddy & The Lost Machine Orchestra - Paris, le Trianon - 20 avril 2022

Enchaînement de concerts avec un quatrième en trois semaines. Celui-là, je l'avais coché il y a quelques temps déjà. Mais maman n'étant pas grande amatrice du groupe, je l'avais mis en " stand-by " (" Bye-Bye ..."). Et puis, il aura fallu qu'au détour d'une soirée entre parents le sujet soit mis hasardeusement sur la table pour qu'on prenne nos places, à la dernière minute ou presque. Grandaddy, c'est la période bénie de la pop américaine au mitan des années 90-2000. Avec les Flaming Lips (le groupe existait bien avant mais leurs meilleurs disques sont sortis à ce moment-là), Mercury Rev et Sparklehorse. Un quatuor pour l'éternité et au moins quatre chefs d'oeuvres de suite : " Deserter's songs " en 1998, " The Soft Bulletin " en 1999, " The Sophtware Slump " en 2000, " It's a wonderful life " en 2001. On pourrait même rajouter Wilco en 2002. Ce soir-là, au Trianon, magnifique écrin

Panda Bear & Sonic Boom - Reset

" Reset " ? Pas vraiment aurait-on tendance à penser de prime abord. On reconnaît tout de suite Panda Bear dès les premières notes et le chant si caractéristique. Le génie mélodique derrière Animal Collective, c'est lui. Le style de Sonic Boom apparaît ici plus diffus, en filigrane. Les quelques arrangements psychés, c'est lui. Il faut dire que derrière le foisonnement sonore de Noah Lennox, le nom à la ville de notre Panda, difficile de se faire une place. Après le retour inespéré de son groupe à un niveau d'excellence avec " Time Skiffs " paru en février dernier, il en profite pour sortir un disque avec un ami de longue date. Les deux artistes se connaissent depuis plusieurs années, en tant que réfugiés en terre portugaise. L'ancien membre de Spacemen 3 n'a pas connu le même succès que son ex-compère parti formé Spiritualized pour le bonheur que l'on sait. La musique de Peter Kember est plus modeste que celle de Jason Pierce, mais ce n'

Nick Cave & The Bad Seeds, Kraftwerk, The Liminanas, Los Bitchos, DIIV, Aldous Harding, etc - Festival Rock en Seine - 26 août 2022

On ne pouvait pas finir l'été sans un festival. Bon ok, on avait été au Harbour Bristol Festival, mais celui-là était en plein centre ville, on n'y retrouvait pas vraiment l'ambiance d'un festival classique. On a donc joué au plus court de chez nous : Rock en Seine au parc de Saint-Cloud. D'autant que la programmation, cette année, était plutôt alléchante. On sentait que les programmateurs voulaient rattraper ces deux années perdues en raison du COVID. Le jeudi était dédié au rock pour "jeunes", même si peu d'entre eux écoutent encore du rock, avec la jeune garde britannique, Yard Act, Fontaines DC, Idles et comme tête d'affiche les valeurs sûres d'Arctic Monkeys. On avait plutôt choisi avec maman, le rock pour "vieux", avec la date du vendredi. Et oui, on assume complètement notre âge. On est arrivé presqu'à l'ouverture, en tout cas pour les premiers concerts. Les Bretons de Gwendoline - un rennais, un nantais, pour la paix