Là-dessus, je ne vais sans doute pas faire l'unanimité des indie-rockeurs, comme avec Owen Pallett ou Beach House. Mais tant pis. En plus, le disque est déjà sorti depuis près d'un mois. Mais tant pis aussi. C'est quand même mon disque de la semaine. En fait, celui-là, je l'ai dans un coin de mon cerveau depuis un bon moment. Pourtant, il y avait toujours cette petite voix intérieure qui me disait : "tu ne vas pas écouter ça, c'est de la musique horriblement pompeuse et prétentieuse, une espèce de bouillie sonore électronique qui tente pitoyablement de mélanger un peu tous les styles : du punk-rock, de l'électro-indus', mais aussi du hip-hop, du R'n'B (bouh, la honte!), de la musique classique et autres sons en tout genre." Et puis, de l'autre côté, il y avait cette envie bizarre mais instinctive d'y revenir. Encore et encore. Parce que "Hidden" ne ressemble à rien de connu. Parce que c'est un ovni et que même si certains titres me font mal au crâne et me fiche un peu les jetons ("Drum Courts" en particulier) encore aujourd'hui. D'autres se sont imposés inévitablement par leur richesse et parce que tout simplement ça "claque" : "Three Thousand", "Attack Music", "White Chords", "5". Ce disque est une purge. Un univers à part entière. Le genre de trucs qui laisse forcément un paquet de monde sur le bord de la route.
These New Puritans n'aime pas la tiédeur et forcément ça se paie en bien (les critiques dithyrambiques du NME et des Inrocks) ou en mal (l'assassinat en règle de Magic!). Après, on peut ne pas apprécier le côté branleur arrogant bien anglais des frangins Barnett, mais force est de constater que les gaillards prennent des risques. L'avenir nous dira s'ils ont eu raison ou pas. En attendant, ils seront à la Cigale le 18 février prochain, en première partie de The XX et de leur new-wave plus mainstream et douce.
These New Puritans n'aime pas la tiédeur et forcément ça se paie en bien (les critiques dithyrambiques du NME et des Inrocks) ou en mal (l'assassinat en règle de Magic!). Après, on peut ne pas apprécier le côté branleur arrogant bien anglais des frangins Barnett, mais force est de constater que les gaillards prennent des risques. L'avenir nous dira s'ils ont eu raison ou pas. En attendant, ils seront à la Cigale le 18 février prochain, en première partie de The XX et de leur new-wave plus mainstream et douce.
Clip de "We Want War" :
Je ne sais pas encore quoi penser de ce disque, quand je l'écoute, je me demande souvent si c'est le disque ou la blague de l'année. En tout cas, il est fascinant et comme toi, j'y reviens toujours.
RépondreSupprimerJ'aurais quand même tendance à penser qu'il est excellent, même si j'ai mis du temps à m'y faire.
RépondreSupprimerMais rien que le fait justement d'y revenir sans cesse est plutôt un bon signe ;-) "White Chords" est une chanson magnifique !
En tout cas, j'ai vu que tu iras les voir en première partie de The XX, j'attends donc avec impatience ton compte-rendu de concert ainsi que bien sûr, les belles photos qui vont avec ;-)
Rien à faire, je l'ai réécouté par pure conscience professionnelle, et ce sera définitivement sans moi :)
RépondreSupprimerC'est déjà bien d'avoir réessayé. J'avoue pour ma part que quand je n'accroche pas du tout à la première écoute, j'ai plutôt tendance à ne pas insister ...
RépondreSupprimer"Tami a dit…
RépondreSupprimerJe ne sais pas encore quoi penser de ce disque, quand je l'écoute, je me demande souvent si c'est le disque ou la blague de l'année. En tout cas, il est fascinant et comme toi, j'y reviens toujours. "
Bah c'est l'album de l'année alors.
;)
Album de l'année, je ne sais pas, c'est encore trop tôt pour le dire et puis il y a toujours des chansons qui me gênent et que j'apprécie moins ... Et puis, le Owen Pallett et le Beach House sont tellement bons !
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