C'est déjà la rentrée et sa cohorte de nouvelles sorties en tous genres. On en attend des vertes et des pas mûres dans les semaines à venir : Interpol, of Montreal, Blonde Redhead, The Walkmen, Deerhunter, Antony And The Johnsons, Sufjan Stevens, etc. Sans parler des français Syd Matters, Bertrand Belin, Philippe Katerine, Florent Marchet ou des petits nouveaux de Violens ou de Warpaint. Enfin bref, sans doute de bien belles écoutes en perspective et dernière ligne droite avant un bilan de fin d'année qui ne devrait pas être si mauvais que certains veulent bien vous faire croire. Non, le rock n'est pas mort ! En tout cas, c'est aussi ce que la charmante franco-américaine Brisa Roché veut nous prouver avec son troisième album, "All Right Now". En effet, après un premier disque plutôt jazz ("The Chase"), un second aux sonorités folk ("Takes"), celui-ci est indéniablement à tendance pop-rock. La demoiselle est décidément imprévisible, se transformant cette fois-ci en une Barbarella version gothique (voir la pochette), mélangeant pour la musique, le côté pop et mélodique d'une Kate Bush à celui plus sexy, glam et rock d'une Deborah Harry.
Et c'est le genre de trucs qu'on a l'impression d'avoir déjà entendu plein de fois, mais qu'on n'arrive pourtant pas à étiqueter si facilement. Un peu à l'image d'un Bowie - toute proportion gardée bien sûr -, Brisa Roché est une sorte de caméléon, capable d'emmagasiner tous un tas d'influences très diverses et de les ressortir de manière personnelle sans que cela tourne à l'exercice de style vain et ennuyeux (à l'inverse de Bat For Lashes avec laquelle elle semble pourtant partager un goût prononcé pour les vieilles sapes vintages). C'est donc accrocheur, simple et direct, sans être pour autant facile et racoleur, même si ça s'essouffle un peu en fin de parcours. Un bon disque de rentrée, qui sans rien inventer, permet d'aborder le dernier trimestre qui s'amorce de la meilleure des façons possible. Tranquillement.
Clip de "Sweat King" :
Clip de "Hard As Love" :
A lire : une jolie interview résumant bien l'univers de Brisa Roché.
Et c'est le genre de trucs qu'on a l'impression d'avoir déjà entendu plein de fois, mais qu'on n'arrive pourtant pas à étiqueter si facilement. Un peu à l'image d'un Bowie - toute proportion gardée bien sûr -, Brisa Roché est une sorte de caméléon, capable d'emmagasiner tous un tas d'influences très diverses et de les ressortir de manière personnelle sans que cela tourne à l'exercice de style vain et ennuyeux (à l'inverse de Bat For Lashes avec laquelle elle semble pourtant partager un goût prononcé pour les vieilles sapes vintages). C'est donc accrocheur, simple et direct, sans être pour autant facile et racoleur, même si ça s'essouffle un peu en fin de parcours. Un bon disque de rentrée, qui sans rien inventer, permet d'aborder le dernier trimestre qui s'amorce de la meilleure des façons possible. Tranquillement.
Clip de "Sweat King" :
Clip de "Hard As Love" :
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