On arrive déjà au mois de novembre et la fin d'année approche donc à grands pas. Afin de préparer au mieux les sempiternels bilans du millésime en cours, il est temps de me replonger dans les disques 2020 que j'avais jusque là mis de côté, parce qu'ils ne m'avaient pas immédiatement séduits. Le dernier album de Destroyer est sorti le 31 janvier dernier, c'est dire le retard que j'encaisse là-dessus. Mais dans l'intervalle, j'ai réévalué à la hausse ce qui est considéré comme sa grande oeuvre, j'ai nommé "Kaputt", sorti en 2011. Je m'attendais au moment de la parution de "Have We Met" à un nouveau "Poison Season", qui m'avait permis de découvrir réellement l'artiste, et j'avais donc été déçu. Comme me voilà, comme beaucoup d'entre nous, re-confiné, je vais me retrouvé avec un peu plus de temps pour écouter de la musique. Il devrait donc y avoir dans les jours et semaines à venir davantage de publications sur "La musique à papa".
J'avoue que je m'étais donc trompé au sujet de ce dernier album de Dan Bejar. "Kaputt" a marqué un tournant dans sa carrière, le faisant basculer dans une musique plus sereine, moins démonstrative. D'aucuns diront qu'il s'agit du disque de la maturité. Mais il montrait aussi une coupure peut-être trop franche (une omniprésence du saxo ?) avec ce qu'il avait pu produire avant. Ce "Have We Met" est peut-être le disque qui réconcilie le mieux les deux carrières de Destroyer, qui démontre le mieux l'étendu de son talent. De là, à dire qu'il s'agit de son meilleur disque...
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