Il fallait que je les vois, ceux-là. C'était plus fort que moi. Et une fois de plus, merci à Bernard Lenoir (et à Michèle Soulier aussi bien sûr), qui, mine de rien, a réussi à faire venir dans son célèbre studio 105 de la Maison de la Radio, la plupart des nouveaux groupes qui ont compté en 2009 dans la catégorie révélation "indie pop", comme Soap & Skin, The XX, Girls, Wild Beasts et donc, The Pains Of Being Pure At Heart. J'ai déjà parlé pas mal de ce groupe ici, là, là et encore là. Bref, vous vous en doutez sûrement, ils seront en bonne place dans mes classements de fin d'année. Je me devais donc de les voir sur scène pour juger de ce que ça pouvait donner "grandeur nature". Et ma foi, je n'ai pas été déçu. Pas forcément été surpris non plus. Non, ce groupe est comme je les avais prévus : simple, pop, mélodique, efficace, même si pas forcément très charismatique - le chanteur a une fâcheuse tendance à regarder ses pieds. Avec eux, le romantisme des années 80 est indéniablement de retour et ça fait plaisir. Pas prise de tête, leur musique est immédiatement accessible. Et puis, chose qui ne gâche rien, ce groupe dégage un véritable capital sympathie. Malgré leur encore faible répertoire (je parle en nombre de morceaux, bien sûr), ils ont joué l'heure syndicale et ont même fait un court rappel ensuite. Ce concert m'a donc rappelé si besoin était que leur premier album est diablement entraînant et sans véritable temps mort, à l'image de leur set d'hier soir. Bien sûr, ce n'est pas de la "grande musique" dans le sens noble du terme, ce n'est pas forcément toujours bien joué - comme la claviériste qui chantait parfois un peu faux, mais ça dégageait constamment une fraîcheur et une candeur bienvenues en ces temps moroses. Et puis, quel joli nom de groupe ! Une bien belle soirée en somme ...
Bon, là-dessus, je triche un peu parce que l'extrait live date de la veille, le 22 novembre au Point Ephémère, mais on n'est pas à une journée près, pas vrai ?
Bon, là-dessus, je triche un peu parce que l'extrait live date de la veille, le 22 novembre au Point Ephémère, mais on n'est pas à une journée près, pas vrai ?
"le chanteur a une fâcheuse tendance à regarder ses pieds"... N'est-ce pas l'essence même du shoegazing?
RépondreSupprimerOui sans doute, mais comme je l'ai dit : ils sont comme je l'avais prévu. Cette attitude plutôt modeste est à l'image de leur musique.
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