Il y a plus deux ans disparaissait l'une des personnalités les plus atypiques de la pop française : Jacno. Un intéressant documentaire retraçant sa carrière est encore visible pour quelques temps ici. S'il fallait ne retenir qu'une seule chanson de lui, ce serait évidemment "Rectangle", premier disque solo et adulte après l'adolescence des Stinky Toys qui lui avait quand même permis de partager l'affiche d'un des premiers festivals punk à Londres avec les Sex Pistols et les Clash (et de faire la couverture du Melody Maker). S'ensuivront quelques albums marquants avec sa compagne d'alors, Elli Medeiros, des productions pour ses "frères de sang", Daniel Darc et Etienne Daho, et une fin de parcours plus ou moins anecdotique. Jacno était devenu l'un de ses chanteurs tristement oubliés, qui ont pourtant inventé un style et eu une influence considérable. Notamment sur ce qu'on a appelé la "French Touch", emmenée par Daft Punk ou Air. Et puis "La Fossette" de Dominique A aurait-elle existé sans lui ? "Rectangle" donc, un tube. Très connoté années 80, "Platine 45", Lio ("Amoureux Solitaires", c'est Jacno), mais qui conserve une étonnante modernité. Une musique très graphique dont l'esprit a été bien perçu à l'époque, par un jeune cinéaste, Olivier Assayas, qui en fera un joli clip. Une mélodie, un air mille fois entendu et qui, bizarrement, ne lasse pas. Bref, la chanson idéale pour cette rubrique.
Enchaînement de concerts avec un quatrième en trois semaines. Celui-là, je l'avais coché il y a quelques temps déjà. Mais maman n'étant pas grande amatrice du groupe, je l'avais mis en " stand-by " (" Bye-Bye ..."). Et puis, il aura fallu qu'au détour d'une soirée entre parents le sujet soit mis hasardeusement sur la table pour qu'on prenne nos places, à la dernière minute ou presque. Grandaddy, c'est la période bénie de la pop américaine au mitan des années 90-2000. Avec les Flaming Lips (le groupe existait bien avant mais leurs meilleurs disques sont sortis à ce moment-là), Mercury Rev et Sparklehorse. Un quatuor pour l'éternité et au moins quatre chefs d'oeuvres de suite : " Deserter's songs " en 1998, " The Soft Bulletin " en 1999, " The Sophtware Slump " en 2000, " It's a wonderful life " en 2001. On pourrait même rajouter Wilco en 2002. Ce soir-là, au Trianon, magnifique écrin
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