Accéder au contenu principal

Los Bitchos - Let The Festivities Begin !

Retour arrière, mois de février 2022. Le froid déjà. Et des envies de chaleur. Déjà. Los Bitchos ? Quel drôle de nom ! Jeu de mots osé entre "bichos" en espagnol et "bitch" en anglais. Une musique aux sonorités pleines de soleil et d'Amérique latine. Qui sont-elles ? Ce sont des étudiantes qui se sont rencontrées à Londres : deux uruguayennes, une australienne et une anglaise. Un groupe Erasmus, un cas d'école. Leur son est grandement inspiré de la cumbia, musique traditionnelle colombienne. Les quatre femmes ont la chance de croiser la route d'Alex Kapranos, leader de Franz Ferdinand, qui tombe immédiatement sous le charme et produit leur premier album "Let The Festivities Begin!". Le titre de même que la pochette annoncent la couleur au cas où vous n'auriez pas saisi, le but est avant tout de s'amuser. C'est une musique presque entièrement instrumentale qui n'a d'autre objectif que d'accompagner vos moments festifs. Grâce aux relations de Kapranos et au bouche-à-oreille grandissant, le groupe réussit à rejoindre la programmation de nombre de festivals d'été. 
On les verra notamment à Rock en Seine avec Kraftwerk et Nick Cave pour une prestation forcément enjouée et fun. Après avoir accompagné notre été, si Los Bitchos se retrouvaient désormais au pied du sapin pour un Noël ensoleillé ? D'ailleurs, le groupe vient de sortir un single, "Los Chrismos" pour l'occasion.



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,

Top albums 2023

2023, fin de la partie. Bonjour 2024 et bonne et heureuse année à toutes et tous ! Je termine cette fois-ci un premier janvier, sur le fil, histoire de bien clôturer l'affaire, sans anticipation. Avant de vous dire qu'il s'annonce plein de bonnes choses musicalement parlant pour la nouvelle année, voici un récapitulatif de l'an dernier en 10 albums. 10 disques choisis le plus subjectivement possible, parce que ce sont ceux qui m'ont le plus emballé, le plus suivi pendant douze mois et qui je pense, me suivront le plus longtemps encore à l'avenir. 10- Young Fathers - Heavy, Heavy Ces jeunes pères de famille inventent une pop futuriste à partir de mixtures de TV On The Radio, Animal Collective ou autre Massive Attack. C'est brillant, novateur, stimulant, mais cela a parfois le défaut de ses qualités : notre cerveau est régulièrement en surchauffe à l'écoute de ces morceaux bien trop denses pour le commun des mortels, incapable de retenir autant de sons, d&