Accéder au contenu principal

Fredo Viola - The Turn

Voici un artiste dont la côte de popularité ne cesse de grimper sur le net, les blogs et par le biais de quelques magazines influents comme Les Inrocks. Il s'appelle Fredo Viola, est d'origine latino-américaine et fait une musique assez inclassable, quelque part entre Sigur Ros et ... Scatman. Scatman ? ça ne vous dit rien ? Vous ne vous rappelez pas de cet improbable chanteur à moustache qui eut du succès au début des années 90, en faisant ce qu'on appelait à l'époque du Scat. Le Scat, ça consistait à chanter à partir d'onomatopées, c'est-à-dire en faisant des "ohohahahahehehe", des "tatatatutututititi" et j'en passe. Et ben, Fredo Viola en fait plein des onomatopées dans ses chansons. Bien sûr, musicalement, c'est quand même bien plus évolué que "monsieur le squatteur" (pardon le scatteur !), mais j'avoue que je trouve ça quand même assez gonflant à force, tous ces borborygmes ! C'est dommage car il y a dans sa musique quelques belles trouvailles : "The Sad Song", par exemple, est une bonne chanson, dans la lignée du meilleur Sigur Ros. Mais dans l'ensemble, je n'arrive pas à accrocher pas à cette façon de chanter que je trouve assez stressante et casse-bonbons, un peu à l'image de ce que peut faire une Camille par chez nous. Quand je vois que Télérama ose comparer ce disque à "Before And After Science", ça me fait mal ... Je n'ai jamais eu besoin de prendre d'aspirine après l'écoute du chef d'oeuvre de Eno. (Site officiel)

5/10

Chroniques :
Les Inrocks
Fluctuat.net
Télérama
Magic



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Beak> (+ Litronix) - L'Elysée Montmartre - Paris, le 13 novembre 2024

  9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...

Mark Pritchard & Thom Yorke - Tall Tales

Oui, je sais, je ne suis pas très productif ces derniers temps... Une nouvelle fois, plus le temps, plus l’envie. J’avoue même écouter moins de musique. Heureusement, il y a quelques nouveautés qui me donnent toujours envie d’y revenir. Les productions de Thom Yorke quelqu’elles soient - Radiohead évidemment dont on annonce une sortie d'ici fin de l'année, en solo ou avec The Smile - en font partie. Le voici en duo avec Mark Pritchard, musicien australien de cinquante ans dont j’admets ne rien connaître. Ce n’est pas le genre de musique que j’écoute habituellement, encore que, pas si éloignée de celle de Kraftwerk. Les deux avaient déjà travaillé ensemble, notamment, sur " Beautiful People " extrait de l’album " Under the sun " de l’australien paru en 2016. Cette nouvelle collaboration permet au chanteur de Radiohead de signer son premier diqque sur un label qu’il vénère depuis longtemps, Warp (Aphex Twin, Boards of Canada, Autechre, etc).  Et je dois dire q...

Luke Haines & Peter Buck - Going Down To The River... To Blow My Mind

" It’s the end of the world as we know it and i feel fine " nous chantait déjà REM en 1987. Les années passent et ce sentiment s'élargit. Devant une actualité toujours déprimante, nous sommes de plus en plus nombreux à préférer l'indifférence, pour nous protéger, rester "en vie". C’est sur ce constat défaitiste et aussi sur une même accointance pour les guitares tranchantes que Peter Buck et Luke Haines ont décidé d’écrire des disques à 4 mains. Pour ceux qui ne savent pas qui sont ces deux individus, le premier n’est rien d’autre que l’ancien guitariste de REM, le second est l’ancien chanteur de The Auteurs. Tous deux sont responsables d’une palanquée de mes classiques personnels. " Going down to the river... to blow my mind " est déjà leur troisième album commun. J’avais quelque peu fait l’impasse sur les deux premiers, à tort. En tout cas, ce nouveau présente une liste de titres impeccables dans la droite lignée des premiers disques de The Auteu...