Allez, parce qu'Antony Hegarty a sorti un des meilleurs disques de ce début d'année et parce que ce live est un concert privé organisé par l'excellent site Pitchfork, voici le gros androgyne à la voix d'ange dans "Kiss My Name" : classe !
On continue le rattrapage des disques 2021 avec une sacré pointure, puisque j'ai nommé Nick Cave, sans doute le rockeur ultime. Celui qui a commencé punk arty au sein de Birthday Party et produit aujourd'hui parmi les disques plus sombres qui soient. Le décès d'un fils y étant évidemment pour quelque chose. Autant les deux précédents albums, les pourtant acclamés - mais comment attaquer un père inconsolable - " Skeleton Tree " et " Ghosteen " m'avaient laissé étrangement indifférent. Autant ce " Carnage " sorti cette fois sans ses Bad Seeds mais avec le seul Warren Ellis - décidément compagnon de tous les instants depuis quelques années - m'a tout de suite marqué. Par son dépouillement, par sa quasi absence d'effets, juste quelques délicats et déchirants arrangements venant ornés juste ce qu'il faut le spleen du sieur Cave. Il n'est plus question de masquer les faits sous un quelconque décorum mais d'affronter la vérité
Kiss my name
RépondreSupprimerMama in the afterglow
When the grass is green with grow
And my tears have turned to snow
I’m only a child
Born upon a grave
Dancing through the stations
Calling out my name
Oh mama kiss my name
I am trying to be sane
I’m trying to kiss my friends
And when broken, make amends
Kiss my name, the curtains white
The turtle doves embroider light
As I lie, murdered in ground
The rain compacting sodden sound
Of songs I sang the years before
When it was time to rain
Upon the coal that I became