Deuxième album de la bande à Paul Weller, sorti comme le premier en 1977 et sans grand intérêt il faut bien l'avouer. Le premier avait encore le mérite de proposer un punk-rock proche du blues, efficace dans la lignée des Stones. "This Is The Modern World" est peu inspiré et essaie de lorgner un peu plus vers la pop, celle des Beatles ou plutôt des Kinks comme sur "Tonight At Noon", mais de manière maladroite et bancale. Les mélodies ne sont pas encore très tranchantes, ce qui n'arrange pas vraiment ma rétrospective sur le groupe qui débute, c'est vrai, par le moins bon. En 1977, les Jam sont donc bien loin de l'inspiration et du succès de groupes comme les Clash, les Sex Pistols et les Buzzcocks.
On continue le rattrapage des disques 2021 avec une sacré pointure, puisque j'ai nommé Nick Cave, sans doute le rockeur ultime. Celui qui a commencé punk arty au sein de Birthday Party et produit aujourd'hui parmi les disques plus sombres qui soient. Le décès d'un fils y étant évidemment pour quelque chose. Autant les deux précédents albums, les pourtant acclamés - mais comment attaquer un père inconsolable - " Skeleton Tree " et " Ghosteen " m'avaient laissé étrangement indifférent. Autant ce " Carnage " sorti cette fois sans ses Bad Seeds mais avec le seul Warren Ellis - décidément compagnon de tous les instants depuis quelques années - m'a tout de suite marqué. Par son dépouillement, par sa quasi absence d'effets, juste quelques délicats et déchirants arrangements venant ornés juste ce qu'il faut le spleen du sieur Cave. Il n'est plus question de masquer les faits sous un quelconque décorum mais d'affronter la vérité
oui pas aussi tranchant, inspiré et fougueux que le premier album, clairement un second disque un poil faiblard, mais ils vont vite se reprendre comme tu le soulignes :)
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