J'entends déjà certains dirent, ça y est, il craque, il commence à parler de variété française ... Et pourquoi pas d'ailleurs ? C'est mon blog que je sache, je fais ce que je veux d'abord ! Ben, ouais, c'est ma première critique de disque français pour cette année 2009 et j'ai choisi La Grande Sophie sur la foi d'un bon papier dans Télérama. Je partais pourtant d'un à priori négatif, vu le peu que je connaissais de la chanteuse, à savoir la triste rengaine "Du Courage". Mais à l'écoute de ce nouveau disque, je peux dire que j'ai été agréablement surpris. Bien sûr, les paroles sont assez faciles et c'est sans doute le point faible de Sophie (La Girafe ?), mais les mélodies sont loin d'être dégueu, de même que les arrangements. Pour situer l'ensemble, on pourrait rapprocher tout cela du dernier album de Daphné, en un peu moins délicat et poétique. La chanteuse s'essaie même à reprendre un des meilleurs titres du répertoire de la grande Barbara : "Dis quand reviendras-tu ?". Et c'est là sans doute que le bât blesse quand on s'aperçoit de la différence de style d'écriture entre les 2, d'un côté, des textes éternels, beaux, simples et fluides, de l'autre une écriture plus passe-partout et assez plate. Mais ça serait trop simple de dénigrer ainsi la Grande Sophie, qui a défaut d'être grande par le talent (même si, paraît-il, ses concerts sont très bons), a tout de même le mérite de se placer bien au-dessus de la masse de la variété made in France. Si seulement "Des vagues et des ruisseaux" pouvaient passer en boucle à la radio, ça serait déjà ça de gagner. (Site officiel)
Bonne analyse juste (dans le sens équilibrée). Ca fait du bien des paroles simples aussi, je trouve. Il y en a d'autres pour les compliquer. Je confirme qu'elle est très bien sur scène. Cordialement. Marco.
9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...
Oui, je sais, je ne suis pas très productif ces derniers temps... Une nouvelle fois, plus le temps, plus l’envie. J’avoue même écouter moins de musique. Heureusement, il y a quelques nouveautés qui me donnent toujours envie d’y revenir. Les productions de Thom Yorke quelqu’elles soient - Radiohead évidemment dont on annonce une sortie d'ici fin de l'année, en solo ou avec The Smile - en font partie. Le voici en duo avec Mark Pritchard, musicien australien de cinquante ans dont j’admets ne rien connaître. Ce n’est pas le genre de musique que j’écoute habituellement, encore que, pas si éloignée de celle de Kraftwerk. Les deux avaient déjà travaillé ensemble, notamment, sur " Beautiful People " extrait de l’album " Under the sun " de l’australien paru en 2016. Cette nouvelle collaboration permet au chanteur de Radiohead de signer son premier diqque sur un label qu’il vénère depuis longtemps, Warp (Aphex Twin, Boards of Canada, Autechre, etc). Et je dois dire q...
" It’s the end of the world as we know it and i feel fine " nous chantait déjà REM en 1987. Les années passent et ce sentiment s'élargit. Devant une actualité toujours déprimante, nous sommes de plus en plus nombreux à préférer l'indifférence, pour nous protéger, rester "en vie". C’est sur ce constat défaitiste et aussi sur une même accointance pour les guitares tranchantes que Peter Buck et Luke Haines ont décidé d’écrire des disques à 4 mains. Pour ceux qui ne savent pas qui sont ces deux individus, le premier n’est rien d’autre que l’ancien guitariste de REM, le second est l’ancien chanteur de The Auteurs. Tous deux sont responsables d’une palanquée de mes classiques personnels. " Going down to the river... to blow my mind " est déjà leur troisième album commun. J’avais quelque peu fait l’impasse sur les deux premiers, à tort. En tout cas, ce nouveau présente une liste de titres impeccables dans la droite lignée des premiers disques de The Auteu...
Bonne analyse juste (dans le sens équilibrée). Ca fait du bien des paroles simples aussi, je trouve. Il y en a d'autres pour les compliquer. Je confirme qu'elle est très bien sur scène. Cordialement. Marco.
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