J'entends déjà certains dirent, ça y est, il craque, il commence à parler de variété française ... Et pourquoi pas d'ailleurs ? C'est mon blog que je sache, je fais ce que je veux d'abord ! Ben, ouais, c'est ma première critique de disque français pour cette année 2009 et j'ai choisi La Grande Sophie sur la foi d'un bon papier dans Télérama. Je partais pourtant d'un à priori négatif, vu le peu que je connaissais de la chanteuse, à savoir la triste rengaine "Du Courage". Mais à l'écoute de ce nouveau disque, je peux dire que j'ai été agréablement surpris. Bien sûr, les paroles sont assez faciles et c'est sans doute le point faible de Sophie (La Girafe ?), mais les mélodies sont loin d'être dégueu, de même que les arrangements. Pour situer l'ensemble, on pourrait rapprocher tout cela du dernier album de Daphné, en un peu moins délicat et poétique. La chanteuse s'essaie même à reprendre un des meilleurs titres du répertoire de la grande Barbara : "Dis quand reviendras-tu ?". Et c'est là sans doute que le bât blesse quand on s'aperçoit de la différence de style d'écriture entre les 2, d'un côté, des textes éternels, beaux, simples et fluides, de l'autre une écriture plus passe-partout et assez plate. Mais ça serait trop simple de dénigrer ainsi la Grande Sophie, qui a défaut d'être grande par le talent (même si, paraît-il, ses concerts sont très bons), a tout de même le mérite de se placer bien au-dessus de la masse de la variété made in France. Si seulement "Des vagues et des ruisseaux" pouvaient passer en boucle à la radio, ça serait déjà ça de gagner. (Site officiel)
Bonne analyse juste (dans le sens équilibrée). Ca fait du bien des paroles simples aussi, je trouve. Il y en a d'autres pour les compliquer. Je confirme qu'elle est très bien sur scène. Cordialement. Marco.
Enchaînement de concerts avec un quatrième en trois semaines. Celui-là, je l'avais coché il y a quelques temps déjà. Mais maman n'étant pas grande amatrice du groupe, je l'avais mis en " stand-by " (" Bye-Bye ..."). Et puis, il aura fallu qu'au détour d'une soirée entre parents le sujet soit mis hasardeusement sur la table pour qu'on prenne nos places, à la dernière minute ou presque. Grandaddy, c'est la période bénie de la pop américaine au mitan des années 90-2000. Avec les Flaming Lips (le groupe existait bien avant mais leurs meilleurs disques sont sortis à ce moment-là), Mercury Rev et Sparklehorse. Un quatuor pour l'éternité et au moins quatre chefs d'oeuvres de suite : " Deserter's songs " en 1998, " The Soft Bulletin " en 1999, " The Sophtware Slump " en 2000, " It's a wonderful life " en 2001. On pourrait même rajouter Wilco en 2002. Ce soir-là, au Trianon, magnifique écrin
" Reset " ? Pas vraiment aurait-on tendance à penser de prime abord. On reconnaît tout de suite Panda Bear dès les premières notes et le chant si caractéristique. Le génie mélodique derrière Animal Collective, c'est lui. Le style de Sonic Boom apparaît ici plus diffus, en filigrane. Les quelques arrangements psychés, c'est lui. Il faut dire que derrière le foisonnement sonore de Noah Lennox, le nom à la ville de notre Panda, difficile de se faire une place. Après le retour inespéré de son groupe à un niveau d'excellence avec " Time Skiffs " paru en février dernier, il en profite pour sortir un disque avec un ami de longue date. Les deux artistes se connaissent depuis plusieurs années, en tant que réfugiés en terre portugaise. L'ancien membre de Spacemen 3 n'a pas connu le même succès que son ex-compère parti formé Spiritualized pour le bonheur que l'on sait. La musique de Peter Kember est plus modeste que celle de Jason Pierce, mais ce n'
On ne pouvait pas finir l'été sans un festival. Bon ok, on avait été au Harbour Bristol Festival, mais celui-là était en plein centre ville, on n'y retrouvait pas vraiment l'ambiance d'un festival classique. On a donc joué au plus court de chez nous : Rock en Seine au parc de Saint-Cloud. D'autant que la programmation, cette année, était plutôt alléchante. On sentait que les programmateurs voulaient rattraper ces deux années perdues en raison du COVID. Le jeudi était dédié au rock pour "jeunes", même si peu d'entre eux écoutent encore du rock, avec la jeune garde britannique, Yard Act, Fontaines DC, Idles et comme tête d'affiche les valeurs sûres d'Arctic Monkeys. On avait plutôt choisi avec maman, le rock pour "vieux", avec la date du vendredi. Et oui, on assume complètement notre âge. On est arrivé presqu'à l'ouverture, en tout cas pour les premiers concerts. Les Bretons de Gwendoline - un rennais, un nantais, pour la paix
Bonne analyse juste (dans le sens équilibrée). Ca fait du bien des paroles simples aussi, je trouve. Il y en a d'autres pour les compliquer. Je confirme qu'elle est très bien sur scène. Cordialement. Marco.
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