Voilà le retour de l'enfant maudit de la pop anglaise, celui qui se croit encore dans les années 60 à faire son junkie torturé devant les médias. Exit les Libertines, exit les Babyshambles, le voici désormais tout seul, car finalement, on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même. Sauf que moi, je trouve qu'il peine de plus en plus à revenir au niveau de ce qu'il faisait à l'époque de "Up The Bracket", le magnifique premier disque des Libertines. Ici, le songwriter le plus people de sa génération débranche la guitare et se la joue ballade accoustique (pour reconquérir sa belle?). Et je trouve ça assez ennuyeux : Doherty rentrerait-il dans la norme ? Deviendrait-il "vieux" et sage ? Ses ballades ne valent pas celles d'un Alex Turner et de ses Last Shadow Puppets par exemple. Les Arctic Monkeys sont passés par là et Doherty ressemble déjà à un "has been". Inspiration éphémère ? Sans doute, mais pouvait-il en être autrement avec un tel personnage ? Dommage, car il est évident que le bonhomme est talentueux mais beaucoup trop dillettante. Belle pochette au demeurant.(Site officiel)
5/10
Chroniques :
Les Inrocks
Télérama
NME
Magic
Pitchfork
Popnews
Je ne suis pas du tout d'accord. Certes, Pete est un junky, un peu pauvre type, mais tu ne peux pas comparer ça aux Libertines ou aux Babyshambles. Son projet solo est une musique beaucoup plus douce. Il ne fait pas que se la jouer - il joue, en l'occurrence, très bien. Impossible de nier la beauté de ses textes : c'est un vrai poète. Rien à voir non plus avec les Last Shadow Puppets, je ne vois même pas pourquoi on comparerait. Après, niveau mélodique, je ne me suis pas DU TOUT fait chier. Les accompagnements sont de toute beauté, variés, et la voix très vivante. C'est frais comme l'aube.
RépondreSupprimerTHE MUSIC RAINBOW /
themusicrainbow.blogspot.com
critiques d'albums /
Chacun ses goûts monsieur Jimmy !
RépondreSupprimer