Je continue mes sagas, après celle sur Dominique A, avec un vieux groupe anglais, un peu trop méconnu à mon goût, qui a eu la malchance de sortir à la même époque que d'autres groupes plus emblématiques comme les Clash ou les Sex Pistols. Et oui, retour arrière, on est en 1977, en Angleterre, c'est l'explosion du punk. The Jam, puisqu'il s'agit d'eux, sont déjà un peu en marge de ce mouvement. Leurs influences, à l'inverse des autres groupes précités qui veulent faire fi du passé, sont à aller chercher dans les années 60 avec les Kinks, les Beatles, les Rolling Stones. Surtout les Rolling Stones avec ce premier album "In The City". Disons qu'ils font du Rolling Stones, mais à la façon punk, en plus social, plus revendicatif, en jouant plus vite aussi. Typiquement anglais, diront certains. Et c'est pourquoi le groupe ne rencontrera le succès principalement qu'outre-manche. Dommage. Sur "In The City", The Jam se cherche encore, essaie de trouver son style. Moins efficace que les Clash, les Sex Pistols ou les Buzzcocks, plus ancrée dans le quotidien, leur musique ne s'impose pas encore. Le meilleur est à venir. Car, pas sûr par exemple que les Smiths auraient été ce qu'ils étaient sans la bande à Paul Weller.
Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...
moi j'adore ce disque, "in the city" est un de mes singles préférés de cette période
RépondreSupprimerj'adore les Jam de cette époque, pour moi ils sont assez comparables aux Undertones ou aux Buzzcocks, dans cette approche "pop-punk" à mi chemin entre modernité et héritage sixties (assez) bien digéré
La bonne nouvelle, c'est que Rick Buckler et Bruce Foxton joueront à Paris avec From The Jam, le Jeudi 01 Octobre 2009 au Trabendo !
RépondreSupprimerC'est clairement le plus proche des Jam que nous ne verrons jamais.
Bravo pur le blog by the way !