Bon, là-dessus, j'ai un peu de retard, car cela devait être lundi, mais au diable les contraintes et puis c'est mon blog et sur mon blog, je fais ce que je veux quand je veux. Donc, "mes indispensables", ça ne sera pas seulement que le lundi, mais le jeudi aussi par exemple. Mais trêve de bavardages, cette semaine, après la sortie de leur dernier album, que je trouve pour ma part un peu décevant, j'avais envie de revenir sur la carrière déjà pléthorique des Flaming Lips. Drôle de nom pour un drôle de groupe. "The Soft Bulletin" paraît en 1999 et permet alors au groupe de sortir un peu de la confidentialité, le disque est quasi unanimement reconnu comme un des meilleurs de l'année par la presse spécialisée. Il faut dire qu'ils tiennent enfin leur grand oeuvre pop, après des années de bidouillages hors des sentiers battus et en marge du public et aussi des critiques. Avec ce disque, ils entrevoient donc la lumière, grâce notamment au producteur Dave Fridmann, déjà responsable du son du génial "Deserter's Songs" des cousins de Mercury Rev, et qui, pendant quelques années, sera aux manettes d'une poignée de très beaux disques de pop psychédélique, jusqu'au dernier et récent "Oracular Spectacular" des fameux MGMT. "The Soft Bulletin" : cela pourrait ressembler à la rencontre improbable entre les douces mélodies des Beach Boys de "Pet Sounds" et le psychédélisme halluciné et planant des Pink Floyd version Syd Barrett. Les Flaming Lips continueront d'ailleurs dans la même veine avec l'excellent "Yoshimi Battles The Pink Robots" avant de se perdre un peu ...
En tout cas, si le son et la beauté de "The Soft Bulletin" auraient pu nous faire croire que le groupe avait désormais l'intention de prendre enfin la musique au sérieux, assister à un de leur concert nous démontre tout de suite le contraire. Les performances scéniques de Wayne Coyne et de sa bande se terminent toujours en grande fête récréative et régressive avec canons à confettis, envols de ballons gonflables et déguisements en tout genre. Et tant pis, si le son n'est pas toujours très bon, si les musiciens ne jouent pas toujours très juste et le chanteur chante parfois un peu faux, l'essentiel est ailleurs. Cela pourrait ressembler au goûter idéal d'anniversaire d'enfants - dans mes rêves, ils viendraient chanter "Do You Realize ?" au prochain anniversaire de ma petite Lulu. Pour un peu qu'on rentre dans leur délire, on ressort d'un concert des Flaming Lips avec une banane grande comme ça ... Et des groupes capables de s'amuser en pondant dans le même temps des disques de ce calibre, il n'y en a pas des masses. Notre époque manque cruellement de Flaming Lips ...
Clip de "Race For The Prize" :
En tout cas, si le son et la beauté de "The Soft Bulletin" auraient pu nous faire croire que le groupe avait désormais l'intention de prendre enfin la musique au sérieux, assister à un de leur concert nous démontre tout de suite le contraire. Les performances scéniques de Wayne Coyne et de sa bande se terminent toujours en grande fête récréative et régressive avec canons à confettis, envols de ballons gonflables et déguisements en tout genre. Et tant pis, si le son n'est pas toujours très bon, si les musiciens ne jouent pas toujours très juste et le chanteur chante parfois un peu faux, l'essentiel est ailleurs. Cela pourrait ressembler au goûter idéal d'anniversaire d'enfants - dans mes rêves, ils viendraient chanter "Do You Realize ?" au prochain anniversaire de ma petite Lulu. Pour un peu qu'on rentre dans leur délire, on ressort d'un concert des Flaming Lips avec une banane grande comme ça ... Et des groupes capables de s'amuser en pondant dans le même temps des disques de ce calibre, il n'y en a pas des masses. Notre époque manque cruellement de Flaming Lips ...
Clip de "Race For The Prize" :
Commentaires
Enregistrer un commentaire