Accéder au contenu principal

Black session de Wild Beasts le 12/10/2009


Et oui, ça faisait déjà un bail que je n'avais pas assisté à un concert rock. Depuis la dernière Route du même nom en fait ... Et bien, c'est chose réparée grâce à l'éternel tandem Soulier/Lenoir, toujours fidèles au vieux poste de radio, malgré les années, internet, les blogs, Pitchfork et tutti quanti. Encore et toujours indispensables. Mais j'en reparlerais sûrement plus largement dans un post dédié. Hier, nous fêtions déjà la 305ème black session avec les anglais de Wild Beasts, dont le dernier album a été chroniqué ici, il y a quelques semaines. Et j'avoue avoir été agréablement surpris par la musique du groupe, nettement moins "lisse" en concert que sur disque. "All The King's Men" devient par exemple une véritable tuerie en live. Même si c'est le chant de Hayden Thorpe, proche de celui d'un Billy McKenzie, qui fait en grande partie, l'intérêt de ce groupe. L'autre chanteur qui n'a pourtant pas une voix dégueulasse, n'apporte pas l'émotion et la folie dont cette musique a besoin pour se transcender. Ils arrivent ainsi toujours à éviter de sombrer dans le kitsch, malgré leur inspiration très new-wave tendance Tears For Fears. On pense quelques fois à Antony, mais celui de Hercules And Love Affair plutôt que celui avec The Johnsons, aux Associates bien évidemment et puis à tout un tas de groupes des années 80, notamment U2, les Smiths, voire Echo And The Bunnymen. Bref, les climats sont assez variés. Le groupe ne jouera en tout cas qu'une heure seulement, sans rappel. Pas de discours, pas de démesure à part celle des morceaux dont le côté bizarre ressort davantage en concert, pas de tenues excentriques, juste un groupe très professionnel finalement. Je vais donc aller me réécouter de ce pas les deux albums de Wild Beasts, histoire de vérifier tout cela sur disque, car j'ai dû passer à côté de quelque chose, c'est sûr.

Merci à Paul de karmacoma.fr pour la photo ci-dessus et la vidéo ci-dessous.

Commentaires

  1. You're welcome pour la photo et la vidéo.
    Une bien belle surprise que cette black session effectivement.
    Tu as raison de souligner que le set en live est bien plus punchy que la version studio. A réécoute à froid cette AM, c'est assez frappant.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,