Après la réédition de tous les albums de Beatles (promis, c'est la dernière fois que j'en parle), voici celle, autrement plus intéressante, des deux premiers disques des Feelies. Pourquoi plus intéressante ? Tout simplement parce que ces deux-là étaient devenus presque introuvables et qu'il était donc temps de remédier à cette odieuse injustice. Surtout leur deuxième, celui-ci donc, le bien-nommé "The Good Earth". Parce qu'il n'est injustement pas considéré comme leur meilleur - on lui préfère généralement le brouillon et plus expérimental "Crazy Rhythms" -. Il est ici effectivement question de disque terrien, de folk rural, mais toujours avec ce jeu de guitares caractéristique de la divine paire Million-Mercer. Les deux compères ont arrêté les surdoses de caféine et de Guronsan et en profitent pour délivrer leur disque le plus aérien, le plus compact, le plus homogène aussi. La tension est toujours là, mais plus légère, mieux maîtrisée. Tous les titres pourraient être cités, à l'inverse de "Crazy Rhythms" où quelques uns sortent irrémédiablement du lot, il n'y a aussi pas de reprises (ni Beatles, ni Rolling Stones, ni plus tard Velvet Underground) , pas de baisse de régime non plus. On croirait d'ailleurs entendre un seul et même morceau évoluant au fil des accords de guitares et des quelques paroles murmurées plus que chantées. On pourrait donc s'arrêter dès la fin du premier morceau, le génial "On The Roof", parce que tout est déjà là, mais on continue malgré nous, parce qu'on aime ça. The Feelies, c'est le chaînon manquant entre Television pour les magnifiques enchevêtrements de guitares et R.E.M pour le côté folk mélodique. C'est Peter Buck, fan de la première heure, qui produira d'ailleurs ce disque.
J'ai découvert, pour ma part, ce groupe il y a plus de 10 ans maintenant, grâce au magazine des Inrocks, par l'intermédiaire d'un classement des meilleurs disques de la période 1986-1995, à une époque où Les Inrocks étaient encore capables de défricher de nouveaux talents avant les autres, à une époque où internet n'existait pas encore ou presque. Dernièrement, The Feelies s'est reformé - ben, ouais, eux aussi ! - pour quelques dates aux Etats-Unis. Cette réédition pourrait aussi être l'occasion d'une éventuelle tournée européenne, avec un passage par Paris. Qui sait ?
J'ai découvert, pour ma part, ce groupe il y a plus de 10 ans maintenant, grâce au magazine des Inrocks, par l'intermédiaire d'un classement des meilleurs disques de la période 1986-1995, à une époque où Les Inrocks étaient encore capables de défricher de nouveaux talents avant les autres, à une époque où internet n'existait pas encore ou presque. Dernièrement, The Feelies s'est reformé - ben, ouais, eux aussi ! - pour quelques dates aux Etats-Unis. Cette réédition pourrait aussi être l'occasion d'une éventuelle tournée européenne, avec un passage par Paris. Qui sait ?
Oh que ca fait plaisir d'entendre parler des Feelies. En revanche je suis pas vraiment d'accord, Crazy Rhythms n'est ni brouillon ni experimental. Par contre je n'ai jamais écouté The Good Earth par peur d'être déçu mais je testerai..
RépondreSupprimerS'ils passent à Paris tu peux être sur que j'y serais!
Effectivement, brouillon et expérimental, cela s'entend en comparaison de "The Good Earth", moins heurté et plus fluide.
RépondreSupprimerC'est marrant mais j'ai découvert nombres de disques avec ce classement des meilleurs disques de la période 1986-1995 selon les Inrocks. D'ailleurs, je l'ai même retranscris en format texte sur mon ordi.
RépondreSupprimer"The Good Earth" est vraiment bon, plus "pop" après le Post-punk de "Crazy Rythms".
Et en cette année 2011, ils sont de retour avec l'excellent "Here Before", album que l'on jurerait avoir été enregistré par des p'tits jeunes rockers !
"Only Life" est pas mal aussi !!!
A + et toujours bravo pour "tes indispensables", à toi et à ta collège, qui sont très proches de MES disques à moi !!!!