Deuxième album de la bande à Paul Weller, sorti comme le premier en 1977 et sans grand intérêt il faut bien l'avouer. Le premier avait encore le mérite de proposer un punk-rock proche du blues, efficace dans la lignée des Stones. "This Is The Modern World" est peu inspiré et essaie de lorgner un peu plus vers la pop, celle des Beatles ou plutôt des Kinks comme sur "Tonight At Noon", mais de manière maladroite et bancale. Les mélodies ne sont pas encore très tranchantes, ce qui n'arrange pas vraiment ma rétrospective sur le groupe qui débute, c'est vrai, par le moins bon. En 1977, les Jam sont donc bien loin de l'inspiration et du succès de groupes comme les Clash, les Sex Pistols et les Buzzcocks.
Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite
oui pas aussi tranchant, inspiré et fougueux que le premier album, clairement un second disque un poil faiblard, mais ils vont vite se reprendre comme tu le soulignes :)
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