Bon, voilà, on y est de plein pied cette fois-ci, dans les sixties psychédéliques. Si Tame Impala ou Unknown Mortal Orchestra flirtent plus ou moins avec le style de l'époque, ce jeune hollandais d'à peine plus de vingt ans, s'y est carrément fondu. Son "Cabinet Of Curiosities" est une petite friandise du genre, mais en plus pop que ses collègues australiens et néo-zélandais. "See Emily Play" en première ligne, en douze exemplaires ou presque. Et puis, les Zombies, Left Banke, Love, bref, que du bon. Quand on s'attaque à ce genre de références, il faut être costaud. Et sous des abords de jeune garçon frêle, Jacco Gardner dispose de plus d'une corde à son arc. Un hollandais qui fait de la pop psychédélique. On se dit que ça parait logique. Car, qui dit psychédélisme, dit drogue et qui drogue... Oui, les clichés ont la dent dure.
Bon, passées les références qui sautent immédiatement aux oreilles, on notera donc une remarquable habileté dans les arrangements, mais aussi une difficulté à se renouveler et surtout un manque de chansons immédiatement marquantes. Il reste encore à Jacco à acquérir un peu de la folie d'un Syd Barrett. Pour l'instant, il est juste un brillant descendant, un poil trop appliqué. Mais la folie s'apprend-t-elle ?
Bon, passées les références qui sautent immédiatement aux oreilles, on notera donc une remarquable habileté dans les arrangements, mais aussi une difficulté à se renouveler et surtout un manque de chansons immédiatement marquantes. Il reste encore à Jacco à acquérir un peu de la folie d'un Syd Barrett. Pour l'instant, il est juste un brillant descendant, un poil trop appliqué. Mais la folie s'apprend-t-elle ?
Clip de "Clear The Air" :
Clip de "Summer's Gone" :
Clip de "Where Will You Go" :
Album en écoute intégrale sur Deezer.
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