Le disque est court - à peine trente minutes -, en partie musical, mais regorge de mélodies délicates comme l'entraînant "Mirror" qui vous feraient facilement croire que tout pourrait recommencer, comme il y a bientôt cinquante ans. Car une fois que l'album est fini, on a envie que d'une chose, le remettre, inlassablement. Et la semaine de commencer de bien belle manière...
On continue le rattrapage des disques 2021 avec une sacré pointure, puisque j'ai nommé Nick Cave, sans doute le rockeur ultime. Celui qui a commencé punk arty au sein de Birthday Party et produit aujourd'hui parmi les disques plus sombres qui soient. Le décès d'un fils y étant évidemment pour quelque chose. Autant les deux précédents albums, les pourtant acclamés - mais comment attaquer un père inconsolable - " Skeleton Tree " et " Ghosteen " m'avaient laissé étrangement indifférent. Autant ce " Carnage " sorti cette fois sans ses Bad Seeds mais avec le seul Warren Ellis - décidément compagnon de tous les instants depuis quelques années - m'a tout de suite marqué. Par son dépouillement, par sa quasi absence d'effets, juste quelques délicats et déchirants arrangements venant ornés juste ce qu'il faut le spleen du sieur Cave. Il n'est plus question de masquer les faits sous un quelconque décorum mais d'affronter la vérité
Commentaires
Enregistrer un commentaire